Tous ceux qui ont assisté aux débats s'accordent à dire qu'ils ont été prosaïques et, par moments ennuyeux, ponctués par un arbitrage qui a été honnête durant trente cinq minutes, mais saugrenu depuis le but stadiste. Nous n'avons pas l'habitude d'entamer, à froid, un petit commentaire d'un match de football, par l'arbitrage, mais par acquis de conscience, nous nous ne pouvons pas passer sous silence, la prestation noire de l'homme en noir qui s'est 'distingué' au cours du match ESHS - ST. Qu'un arbitre football omette de relever un penalty accorde un but litigieux, les puristes finissent par se plier aux décisions et, l'acceptent sans conteste. Mais, qu'il tombe dans le panneau de la soi-disant compensation, ou le favoritisme d'une équipe sur sa semblable, il est tout simplement inférieur à sa fonction. Ben Hassana est classé dans cette deuxième catégorie. Depuis qu'il a accordé le but aux visiteurs, il a complètement viré, ne voulant, ne pouvant, n'arrivant (on ne sait pas trop) plus à officier en parfaite équité. Il invente des fautes pour les uns, ferme les yeux sur celles, on ne peut plus évidentes, au profit des autres. Il était tellement incohérent qu'il provoquait un sourire inquisiteur chez les uns, et faisaient sortir les autres de leurs gonds. Que l'on soit clair : nous n'entendons pas donner, ici, un blanc seing aux jets d'objets divers ou au langage coloré des uns, et, des autres car cela demeure à nos yeux irrecevables, quoi qu'il arrive. Nous devons, aussi, reconnaître que malgré quelques légères frictions entre les joueurs, qui sont tous à féliciter ,l'après midi à été relativement calme, bien que l'arbitre ait étalé toute sa classe d'impéritie. Maintenant qu'un vent de changement est en train de souffler sur notre football, il est plus que jamais temps que le corps arbitral vit et s'accorde avec son temps. Ceci dit, l'équipe stadiste ne doit s'en vouloir qu'à elle-même, et, à la naïveté de ses joueurs, si elle s'est fait rejoindre au tableau d'affichage. Très enflammée, elle n'a pas été assez lucide, elle n'a pas su bien gérer les dernières minutes. Elle n'a pas été au dessus de la mêlée, contestant toutes les décisions de l'élégant homme de loi en short. Elle n'a fait que bruler la corne au lieu de l'encens, de telle sorte qu'elle a perdu toute sa concentration. Auparavant, elle aurait pu tuer le match, elle ne l'a pas fait. Dans le temps additionnel, trahie par son mental, elle a payé cash une errance collective. Pour espérer jouer les podiums, il faut être plus fort.