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C'est comme une allumette
L'arbitrage en débat
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 03 - 2010


L'arbitrage est à l'ordre du jour. C'est tout simplement un vulgaire euphémisme, car quand cet arbitrage a-t-il cessé de l'être ? Depuis que l'homme existe, ce mot est inséparable du comportement de la gente humaine. Il a bel et bien besoin d'arbitrage en tout, dans sa vie de tous les jours, comme dans ses activités…sportives. Et si en football, cet arbitrage est devenu le plat quotidien de tous, le cauchemar de tous, c'est bien parce que les enjeux que l'on a bien voulu accorder à cette activité sont devenus tels, que l'on sent quelque part que l'on est en train de perdre le contrôle de la situation. C'est dire que les problèmes de l'arbitrage ne sont pas seulement tunisiens. Ils sont universels tant et si bien, que les instances du football international s'en occupent sérieusement. Depuis un certain temps déjà, on avance sur la voie des premières solutions préconisées. La suggestion présentée par Paul Hawkins, l'homme qui a mis au point les moyens de contrôler si une balle de tennis a bien franchi la ligne, et qui a adapté son invention pour l'appliquer à la ligne de but en football refusée, c'est une orientation plus « humaine » qui semble prendre le pas sur les moyens électroniques. C'est ainsi que les décisions prises dernièrement pour essayer de limiter, et non pas de mettre un terme, aux litiges et protestations sont à l'ordre du jour de l'Uefa et de l'International Board. A la faveur de la prochaine phase de groupes européens des moins de 19 ans, et pour les 144 matches programmés on arbitrera à cinq. Le communiqué commun de la Fifa , instance mondiale du football, et de l'Uefa a été clair à ce propos : "Les arbitres assistants supplémentaires apporteront deux paires d'yeux en plus visant à superviser le jeu et à s'assurer que les règles du jeu seront respectées, en informant l'arbitre principal d'incidents de toute nature qui auraient pu échapper à sa vigilance, en particulier dans des zones-clés du terrain comme la surface de réparation et ses alentours. L'arbitre central restera seul responsable du match et le seul officiel doté de pouvoirs décisionnels." "Les arbitres assistants supplémentaires seront positionnés de l'autre côté de la cage par rapport à l'arbitre de touche — sur la gauche si l'on se place du rond central. Dotés d'un système de communication radio visant à relayer leurs recommandations à l'arbitre principal, mais dépourvus de drapeaux, les arbitres assistants supplémentaires resteront en général derrière la ligne de but, mais pourront pénétrer dans la surface de réparation lorsque le jeu se déplacera vers l'autre extrémité du terrain de manière à suivre l'action." "Des experts techniques désignés par l'Ifab superviseront tous les évènements afin d'évaluer l'impact que les deux arbitres assistants supplémentaires ont sur le jeu et de déterminer s'ils contribuent à la maîtrise du match par les officiels", a terminé le communiqué. "Les conclusions seront présentées à l'IFAB ultérieurement à des fins d'examen." Il faut dire que le handball a été le précurseur de cette solution et qu'avec l'arbitre de champ il y avait deux juges de buts qui l'aidaient. Cela a évolué avec la mise en place de deux arbitres de champ qui se relaient et qui officient ensemble en se partageant les responsabilités. Serait-ce un début de solution ? Cette voie de la sagesse que l'on attend pour essayer de mieux contrôler la situation sur un terrain de football ? L'avenir prochain nous le dira, car rendez-vous a été pris pour le 18 mai prochain. On analysera dès lors, ce qui a été expérimenté et l'on prendra, jusqu'à nouvel ordre, la décision définitive. Pour revenir dans nos murs, le problème est tout d'abord structurel : si l'arbitrage ne marche pas comme on voudrait qu'il le soit, et cela ne date pas d'aujourd'hui, c'est qu'il y a un problème beaucoup plus profond que les «explications» que l'on s'acharne à nous servir pour nous convaincre du contraire. La formation ne suit pas et les chiffres ridicules que l'on donne sont assez enfantins pour ne pas convaincre le dernier des niais de la planète. Un arbitrage crédible doit tout d'abord reposer sur un confortable matelas d'arbitres où le choix, large et bien fourni, permet de choisir l'homme en noir dont on a besoin. L'arbitrage tunisien n'a jamais mieux marché que lors de la période où nous avons eu un grand nombre d'arbitres de valeur à l'issue duquel on pouvait choisir. Ce n'est plus le cas et cela dénote qu'il y a un problème de recrutement et de formation, en qualité et en nombre. L'arbitrage n'attire plus et l'ambiance qui y règne risque d'attirer de moins en moins de jeunes. Par ailleurs, la qualité de la formation est peut-être en doute ou plus exactement mise en doute de par la qualité et de la personnalité de certains formateurs ( ?!). De toutes les façons, a-t-on pris la peine de se poser des questions à ce propos ? Nous ne le pensons pas, puisque les mêmes «formateurs» sont là, en dépit du délabrement qui hante le domaine. Il y a peut être des jeunes, sans doute, mais le milieu ambiant, dessert leur éclosion future. Lorsqu'on assiste médusés aux accusations, ramassées dans les caniveaux, que les uns et les autres se lancent à la figure, on se demande quelle peut être la crédibilité des ces «formateurs» ? Ne dit-on pas qu'un formateur tordu donnera autant de tordus qu'il aura la charge de former ? Un arbitre c'est comme une allumette, une fois qu'elle est grillée elle devient inutile. On semble l'oublier et c'est peut-être un des problèmes qui se posent, dans l'état actuel des choses. En tout état de cause, il faut se poser la question aujourd'hui que les choses ont évolué : l'arbitrage tunisien sera-t-il prêt pour mettre en place un arbitrage à cinq qui sera incessamment institué? Nous risquons, la situation étant telle qu'elle se présente , d'être en retard d'une guerre.

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