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Reprendre le rythme de développement habituel, consolider l'aptitude technologique de l'économie nationale et consolider sa compétitivité
Démarrrage des débats bugétaires - Déclaration du gouvernement sur le budget économique et le projet de budget de l
Publié dans Le Temps le 01 - 12 - 2009

Le Bardo-TAP - Les débats de la Chambre des députés sur le projet de budget de l'Etat pour l'année 2010 ont démarré, hier en fin de matinée, au palais du Bardo.
Sur instructions du Président Zine El Abidine Ben Ali, M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre a présenté, hier, devant la Chambre des députés, la déclaration du gouvernement sur le budget économique et le projet de budget de l'Etat pour l'exercice 2010.
M. Ghannouchi a exprimé, à cette occasion, ses chaleureuses félicitations au Président de la Chambre des députés, à l'occasion de sa réélection, ainsi qu'aux nouveaux députés.
Le Premier ministre a mis l'accent sur l'importance des débats budgétaires en ce début d'une nouvelle législature qui marque une étape importante du processus du
développement du pays dont les contours ont été fixés par le Chef de l'Etat dans son nouveau programme électoral pour le prochain quinquennat, en vue de redoubler d'effort et d'abnégation pour réaliser les nouveaux objectifs qui répondent aux aspirations et attentes de la communauté nationale afin de consolider les attributs de
l'invulnérabilité et de la gloire de la Tunisie.
Il a indiqué que ce nouveau programme électoral qui procède d'une vision globale et prospective comporte des orientations d'avant-garde et des objectifs ambitieux qui sont de nature à instaurer une plate-forme adéquate en vue de préserver et d'enrichir les acquis de la Tunisie et de favoriser les facteurs propres à permettre de faire face
aux défis et enjeux futurs.
Il a, également, fait remarquer que le discours magistral prononcé par le Président de la République, le 10 novembre 2009, à l'occasion de sa prestation du serment
constitutionnel, est venu réaffirmer la détermination d'atteindre les objectifs inscrits dans le programme électoral présidentiel dans tous les domaines et d'engager sa mise en œuvre effective, conformément à un calendrier bien étudié et à un délai bien défini.
M. Ghannouchi a souligné que le projet du budget de l'Etat pour l'exercice 2010 revêt une importance particulière en ce sens que cette année marquera le démarrage de la mise en œuvre du plan glissant qui représente un trait d'union entre l'actuel plan de développement et le prochain plan, et qu'elle coïncide avec la période de concrétisation du nouveau programme électoral.
Le Premier ministre a, par ailleurs, exprimé sa fierté de la réalisation des objectifs du programme présidentiel pour le quinquennat 2004-2009 grâce à la coordination des
efforts de toutes les parties concernées et de toutes les forces vives, ce qui a permis à la Tunisie de franchir des étapes avancées sur la voie de la consécration du processus démocratique pluraliste, des libertés publiques et individuelles, et de l'enracinement des droits de l'Homme dans le cadre de l'Etat de droit et des institutions.
Il a fait remarquer que les élections présidentielle et législatives ont constitué une échéance marquante dans l'histoire de la Tunisie et reflété le haut degré de maturité politique atteint par la Tunisie.
Ces élections, a-t-il ajouté, ont ouvert de nouvelles perspectives devant les Tunisiens et les Tunisiennes pour participer davantage à la vie publique.
Il a indiqué que les réformes économiques et sociales engagées en Tunisie ont englobé tous les domaines, ce qui a permis d'impulser l'œuvre de développement dans toutes
ses dimensions et habilité la Tunisie à être classée meilleur pays au monde à avoir réalisé le taux de développement humain le plus rapide depuis l'année 2000.
Il a, d'autre part, rappelé les avancées accomplies par la Tunisie en matière de bonne gouvernance et de compétitivité, d'amélioration du climat des affaires, de promotion des technologies de l'information et de la communication, de politique salariale, de transparence de l'administration, de qualité de la vie et de stabilité politique et sociale.
Le Premier ministre a fait observer que grâce aux réformes qui ont été engagées et aux acquis accomplis, la Tunisie est parvenue à faire face aux difficultés et aux
fluctuations de la conjoncture économique mondiale ainsi qu'aux répercussions de la crise économique et financière internationale qui a atteint son apogée début 2009.
Il a précisé que la Tunisie a réussi à endiguer cette crise et à réunir les conditions nécessaires à la poursuite de son œuvre de développement et à la préservation d'un climat positif.
La Tunisie, a-t-il ajouté, est également parvenue à préserver ses équilibres financiers grâce aux mesures et décisions prises par le Président de la République en temps opportun, mesures qui ont assuré la conciliation entre les dimensions conjoncturelles et structurelles.
Il a indiqué que ces mesures ont permis notamment d'appuyer les entreprises ayant connu un ralentissement de leurs activités économiques, en les aidant à poursuivre
leurs activités et à sauvegarder les postes d'emploi.
Il a indiqué que l'Etat a pris en charge intégralement ou partiellement les charges sociales assumées par l'entreprise ainsi que la garantie des exportations, le rééchelonnement de la dette et la réduction des taux de risque des changes.
M. Ghannouchi a indiqué que ces mesures à caractère conjoncturel ont été consolidées par des mesures structurelles pour impulser l'investissement public, à travers l'augmentation de 19% des crédits alloués au budget de développement.
Les mesures structurelles, a-t-il indiqué, ont aussi porté sur l'augmentation de la capacité d'accueil des systèmes de formation professionnelle, l'amélioration de son rendement et la multiplication des filières scientifiques d'ingénierie et d'informatique dans le cycle de l'enseignement supérieur, outre la promotion de l'environnement des affaires.
Le Premier ministre a précisé que cette approche a été confortée à travers l'accélération du programme de mise à niveau et la poursuite du programme de modernisation industrielle, précisant que 1300 entreprises ont obtenu le certificat de conformité aux normes internationales.
M. Ghannouchi a, en outre, affirmé que les effets de la crise économique et financière internationale n'ont pas empêché la Tunisie de poursuivre son action en vue de
promouvoir les conditions de toutes les catégories sociales, d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés et des travailleurs manuels et intellectuels et de promouvoir les conditions et la qualité de vie des citoyens, dans le cadre de la corrélation entre les dimensions économiques et sociales du développement.
Il a précisé, dans ce contexte, que le volume des transferts sociaux ont atteint, en 2009, près de 19% du PIB.
Il a rappelé que le cycle des négociations sociales s'est achevé, durant les derniers mois, par l'augmentation des salaires et l'amélioration des conditions matérielles des travailleurs dans les secteurs public et privé, ajoutant que l'attention portée aux catégories à besoins spécifiques et aux familles nécessiteuses s'est confortée à travers des subventions permanentes servies en faveur de ces catégories sociales.
Le Premier ministre a indiqué que grâce à ces différentes mesures, la Tunisie a réussi à réaliser un taux de croissance positif égal à 3%, ce que représente une performance face à la régression de la croissance mondiale en 2009, considérée comme étant l'année la plus difficile pour l'économie mondiale depuis la deuxième guerre mondiale. Il a relevé que le taux de croissance du PIB est considéré comme étant satisfaisant eu égard à la régression de 4,2% enregistrée dans la zone euro de l'Union européenne.
M. Ghannouchi a fait remarquer que les mesures qui ont été prises ont eu le meilleur impact sur la préservation des postes d'emploi, précisant que plus de 55 mille postes
d'emploi ont été sauvegardés et que 57 mille nouveaux postes ont été créés.
Il a indiqué que l'investissement a connu en 2009 un rythme croissant, atteignant 25,9% du PIB contre 24,9% en 2008.
Le Premier ministre a souligné que la structuration des nouveaux investissements se distingue par son orientation vers les secteurs porteurs et innovants à haute valeur technologique dont notamment les industries économiques, les composants automobiles, l'industrie aéronautique et les technologies de l'information et de la communication, ce qui a permis d'attirer des entreprises de réputation mondiale.
M. Ghannouchi a indiqué que la Tunisie a réussi à réaliser ces résultats tout en préservant ses équilibres financiers, en limitant le déficit budgétaire dans la limite de 3,6% du PIB et en réduisant le taux d'endettement extérieur à 41,3% contre 42,6% en 2008.
Le taux d'évolution des prix, a-t-il indiqué, a été réduit à 3,5% contre 5% en 2008.
Le Premier ministre a indiqué que les acquis accomplis en Tunisie, en dépit des fluctuations de la conjoncture mondiale et des répercussions de la crise économique et
financière internationale, attestent de la justesse et de la pertinence de l'approche adoptée par la Tunisie et permettent d'aménager la plate-forme nécessaire pour
impulser davantage l'action de développement dans toutes ses dimensions, sur la base des orientations tracées dans le nouveau programme électoral présidentiel qui s'est fixé comme objectif de faire face aux défis qui se posent et d'accélérer le rythme de modernisation et d'édification.
M. Ghannouchi a précisé que les priorités de l'action gouvernementale pour l'année 2010 consistent à reprendre le rythme de développement habituel, à consolider
l'aptitude technologique de l'économie nationale, à promouvoir sa compétitivité et à garantir les conditions nécessaires pour multiplier la création d'emploi, notamment en faveur des diplômés de l'université, outre la consolidation des attributs de la cohésion sociale et la concrétisation des aspirations de toutes les catégories et générations.
Il a ajouté que parmi ces priorités figurent aussi le renforcement de la vie politique en Tunisie et la consolidation des attributs de la bonne gouvernance.
Le Premier ministre a mis l'accent sur la nécessité de se préparer à faire face à l'après-crise et à persévérer sur la voie de la réforme pour consolider les fondements de l'économie nationale et asseoir une économie capable d'interagir positivement avec les mutations sur la scène mondiale, à travers la poursuite de la mise en œuvre des mesures à caractère conjoncturel pour aider les entreprises en difficulté, en raison des fluctuations de la conjoncture mondiale.
Il a aussi souligné l'impératif d'améliorer davantage le climat des affaires, de stimuler le sens de l'initiative, de promouvoir l'environnement de l'entreprise et de consolider les attributs de la compétitivité de l'économie, en général, en vue de réaliser un taux de croissance de 4% du PIB à prix constant, de créer 70 mille nouveaux postes d'emploi permanents et de préserver les grands équilibres, de manière à améliorer le revenu par habitant et de stabiliser le taux de chômage.
Le Premier ministre a indiqué que les efforts seront axés en 2010 sur l'impulsion de l'investissement pour le porter à 26,5% du PIB contre 25,9% en 2009.
Cet objectif sera atteint à travers la consécration de crédits de l'ordre de 4600 millions de dinars pour le développement, soit près de 30% de l'investissement global, ainsi qu'à travers l'incitation du secteur privé à faire preuve d'initiative et à créer des projets qui répondent aux priorités de la nouvelle étape, s'agissant notamment de l'innovation technologique et du renforcement du développement régional.
Il a ajouté que l'année 2010 sera aussi marquée par la concrétisation des mesures contenues dans le nouveau programme présidentiel dont, notamment, une révision
radicale du code d'incitation à l'investissement, à travers l'élaboration d'une stratégie sectorielle complémentaire et intégrée dans les activités porteuses qui répondent aux priorités nationales.
C'est dans ce cadre, a-t-il expliqué, que s'inscrit l'étude sur la stratégie industrielle, à l'horizon 2016, qui a été réalisée et l'étude prospective sur l'eau à l'horizon 2050 dont la réalisation a été entamée afin d'assurer une exploitation optimale des ressources hydriques.
Il a ajouté que les efforts seront également axés, dans le cadre d'une stratégie cohérente, sur l'impulsion de la mise à niveau environnementale des entreprises, l'objectif étant d'atteindre le chiffre de 500 entreprises ayant obtenu le certificat de conformité aux normes internationales dans le domaine de l'environnement à l'horizon 2014, conformément aux objectifs fixés dans le nouveau programme présidentiel, parallèlement à la consolidation des industries propres, amies de l'environnement.
M. Ghannouchi a, d'autre part, indiqué que l'action se poursuit actuellement pour élaborer les stratégies intégrées pour améliorer les services hospitaliers et médicaux, promouvoir les énergies renouvelables et développer le transfert des services hors des pays d'origine, outre l'intensification des études sur les énergies dont dispose les différentes régions du pays en vue de les enrichir, de promouvoir le rôle de la région dans la conception et la réalisation des projets, dans le cadre d'une approche innovante du développement régional, de manière à élever les régions intérieures au rang de pôles actifs de développement.
Compte tenu de l'importance du rôle du secteur bancaire et financier dans l'amélioration du climat des affaires, l'action sera orientée, a précisé M. Ghannouchi, sur la mise en œuvre des dispositions et mesures arrêtées par le Président de la République dans son nouveau programme électoral en vue de consolider la structure des banques publiques, d'attirer des institutions bancaires internationales en Tunisie et de promouvoir les nouveaux métiers dans le secteur bancaire afin de faire de la Tunisie un pôle financier qui contribue à la polarisation des investissements et à l'amélioration de l'efficience de l'économie nationale.
Le Premier ministre a affirmé que le projet de loi de finances prévoit la réduction des taxes douanières pour environ 1000 "catégories douanières" ainsi que des mesures
visant l'amélioration des méthodes de recouvrement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en tant que première étape dans le processus de réforme du système fiscal conformément aux instructions du Chef de l'Etat.
Il a ajouté que ces réformes sont menées parallèlement au programme de mise à niveau des petites et moyennes entreprises en vue de garantir la maîtrise des coûts de
production et d'en améliorer la qualité, de manière à la hisser au niveau des standards internationaux, ce qui est de nature à renforcer les capacités d'exportation de ces
entreprises à travers la mise en œuvre du 3ème programme d'assistance des entreprises dans la conquête de nouveaux marchés extérieurs.
Les efforts déployés en matière d'exploitation des nouvelles technologies de l'information, a-t-il précisé, ont permis de développer le rôle des secteurs à haute valeur technologique, qui représentent actuellement 24,8% du PIB, et de consolider la place qu'occupe le secteur des TIC qui assure aujourd'hui 11% du PIB, ce qui a eu un
impact des plus positifs sur l'amélioration de la productivité et a renforcé la compétitivité.
M. Ghannouchi a fait remarquer que la stratégie adoptée dans ce domaine s'articule autour de plusieurs axes notamment l'instauration d'un partenariat actif entre la
recherche et la production et l'orientation des recherches en fonction des priorités nationales à l'instar des secteurs de l'eau, de l'énergie, des technologies de la communication et de la biotechnologie.
Il a ajouté que l'accent sera mis, dans ce domaine, sur la sensibilisation des entreprises quant à l'impératif d'accorder un meilleur intérêt à la recherche/développement, en tant que facteur essentiel pour renforcer leur compétitivité à travers la création d'unités de recherche au sein de ces entreprises. L'objectif, a-t-il encore souligné, consiste à porter la part de la recherche scientifique et technologique de 1,3 pour cent du PIB en 2010, à 1,5 pour cent du PIB en 2014, conformément à l'objectif fixé par le programme présidentiel. Il s'agit également d'accélérer le rythme de création de pôles technologiques, de manière à assurer la connexion entre les institutions de formation, les centres de recherche et les unités de production.
Le Premier ministre a, également, indiqué que la réalisation de la première tranche de ces pôles ne manquera pas d'améliorer le climat des affaires et de renforcer l'aptitude technologique de l'économie nationale et d'attirer les entreprises de renommée internationale en vue de lancer des projets en fonction de la spécialité de chaque pôle et leur intégration dans les programmes de coopération internationale avec des pays ayant une expérience confirmée dans ce domaine.
S'agissant des ressources humaines, le Premier ministre a affirmé que les efforts seront axés sur l'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur, parallèlement à la promotion des filières scientifiques, soulignant que le plan de développement des capacités de formation dans les filières techniques, de l'ingénierie et des sciences et le
programme ambitieux décidé par le Chef de l'Etat et portant sur la formation et la certification de compétences s'inscrivent dans ce cadre.
Il a fait remarquer que ce programme entre dans le cadre d'une stratégie nationale intégrée fondée sur l'aménagement d'espaces technologiques sur une superficie de 200 mille m2 répondant en vue de proroger, jusqu'à fin 2010, l'application de la prime d'investissement pour les projets qui concernent les activités porteuses ou se distinguent par un taux d'intégration élevé aux normes internationales les plus modernes ainsi que sur le développement de l'infrastructure de communication à travers l'installation d'un réseau de fibres optiques au sein des grands espaces de services en vue d'assurer l'Internet à haut débit.
M. Ghannouchi a indiqué que l'année 2010 sera marquée par une forte action visant l'encouragement de la création et de l'innovation afin de gagner le pari du savoir, comme en atteste la décision du Chef de l'Etat relative prorogation, jusqu'à fin 2010, l'application de la prime d'investissement pour les projets qui concernent les activités porteuses ou se distinguent par un taux d'intégration élevé et ce en prévision de la révision du système d'incitation à l'investissement.
L'adoption de nouvelles dispositions en matière d'encouragement des diplômés de l'enseignement supérieur à la création et à l'innovation dans les secteurs de l'informatique et des technologies de la communication s'inscrivent dans ce même cadre.
M. Ghannouchi a affirmé que la priorité accordée à l'emploi dans l'action de développement s'est confirmée une nouvelle fois à travers les objectifs ambitieux fixés dans le programme présidentiel pour le prochain quinquennat, et qui consiste en la satisfaction de la totalité des demandes additionnelles, de manière à réduire le taux de chômage d'un point et demi à l'horizon 2014 et de porter les créations d'emplois de 57 mille en 2009 à 70 mille en 2010.
Il a fait observer que l'Etat déploiera, au cours de l'année prochaine, des efforts exceptionnels à travers la programmation du recrutement de plus de 16 mille cadres et agents dans la fonction publique dont 70% au moins sont des diplômés de l'enseignement supérieur. Les crédits alloués exclusivement à l'emploi passeront de 258 millions de dinars en 2009 à 304 millions de dinars en 2010, soit une
augmentation de l'ordre de 18%.
Le Premier ministre a, également, indiqué qu'une enveloppe de 187 millions de dinars sera réservée au Fonds national de l'Emploi (FNE) sur la base de l'unification des différents mécanismes de la politique active dans le domaine de l'emploi, ce qui permettra l'encadrement d'environ 123 mille jeunes et de faciliter leur insertion dans la vie professionnelle, dont 10 mille, dans le cadre du programme national de volontariat, avec le concours du tissu associatif, programme que le Chef de l'Etat avait, dans son discours du 12 novembre dernier, ordonné d'adopter en faveur des diplômés de l'enseignement supérieur. Ce programme, a-t-il ajouté, permettra à 87 mille jeunes de bénéficier de microcrédits pour le renforcement de la création de nouvelles sources de revenu.
M. Ghannouchi a, d'autre part, précisé que la politique active dans le domaine de l'emploi sera renforcée sur la base de priorités qui consistent à consolider l'emploi dans les zones de développement régional, l'encadrement des diplômés de l'enseignement supérieur en chômage de longue durée, permettre à un membre au moins de chaque famille d'avoir un emploi, multiplier les créations d'emplois dans les divers secteurs et activités porteuses, poursuivre la restructuration des bureaux d'emploi pour promouvoir la qualité de leurs prestations afin qu'elles soient conformes aux normes internationales et opérer une mise à niveau globale du secteur de la formation professionnelle, de manière à aider les demandeurs d'emploi à s'intégrer dans la vie professionnelle.
Le Premier ministre a formé le vœu de voir le secteur privé déployer davantage d'efforts pour intensifier les créations de sources de revenu et assurer l'embauche d'un plus grand nombre de diplômés de l'enseignement supérieur, à la lumière des incitations et des facilités fournies, soulignant l'impératif de parfaire les programmes de mise à niveau, promouvoir les investissements immatériels et multiplier les programmes de formation continue au sein des entreprises, de manière à être constamment en phase avec le développement des modes de production.
Il a, par ailleurs, précisé que l'année prochaine sera marquée, conformément au programme présidentiel, par la mise en place d'un répertoire de métiers et de
compétences, aux perspectives prometteuses, en matière de travail indépendant ainsi que par l'installation de réseaux de services opérant sous le label d'origine, en plus de l'assistance des personnes désirant exercer un travail indépendant à acquérir les compétences nécessaires.
M. Ghannouchi a indiqué que le budget général de l'Etat a été fixé à 18335 millions de dinars, soit une augmentation d'environ 1000 millions de dinars, en
comparaison avec l'année écoulée, faisant remarquer que le projet de budget se distingue par la poursuite de l'allégement de la pression fiscale afin de la maintenir à
hauteur de 18,7% du PIB sans pour autant tenir compte de la fiscalité pétrolière, contre 19,7% durant l'année 2008, alors que le même déficit net du budget sera maintenu pour la deuxième année consécutive à hauteur de 3,6% du PIB.
Les prévisions pour l'épargne nationale, a-t-il poursuivi, ont été établies sur la base du renforcement de leur taux des recettes disponibles pour qu'elles atteignent 23,3%, de manière à garantir l'adéquation entre le développement requis de la consommation et les exigences de la fourniture des auto-financements nécessaires, pour impulser l'investissement et préparer l'avenir.
Il a affirmé que l'objectif escompté durant l'année 2010 consiste en l'augmentation du volume des exportations de l'ordre de 4,4% contre une baisse prévue de 6,5% au
cours de l'année actuelle, ce qui commande la conjonction des efforts de toutes les parties concernées pour tirer profit des incitations et mécanismes disponibles et consolider le positionnement des produits nationaux sur les marchés extérieurs.
Le Premier ministre a indiqué que la réalisation de cet objectif permettra de poursuivre la maîtrise du déficit courant de la balance de paiement pour la maintenir pour la deuxième année consécutive à hauteur de 3% du PIB, en plus de la réduction du taux d'endettement extérieur pour le maintenir dans la limite de 40% du PIB, ce qui représente une réduction de 7 points en comparaison avec le taux d'endettement pour l'exercice 2006.
Le Premier ministre a souligné l'importance des réformes introduites dans le secteur financier qui ont englobé les banques, les sociétés d'investissement et les compagnies d'assurance, relevant que ces réformes ont permis de promouvoir l'efficience de ce secteur comme en témoigne la réduction croissante de la moyenne des crédits classifiés auprès du secteur bancaire qui ont régressé de 24% des engagements en 2004 à 15% actuellement, parallèlement à l'augmentation enregistrée au niveau du financement de l'économie, estimé à 11% annuellement, entre 2007 et 2009.
Il a ajouté que cette orientation s'est confirmée en 2009 qui a enregistré une amélioration du pouvoir d'achat de 3,4% et une évolution du taux de couverture sociale qui atteint aujourd'hui 95% des citoyens assujettis au régime légal de sécurité sociale, outre l'entrée en vigueur du nouveau régime de l'assurance-maladie.
Il a précisé que conformément aux orientations du programme électoral du Chef de l'Etat, l'année 2010 sera marquée par la concrétisation de cette approche qui représente l'une des spécificités marquantes du modèle tunisien de développement. Il a indiqué, dans ce contexte, que 69% des dépenses de gestion seront consacrées en 2010 aux secteurs à vocation sociale et que 1500 millions de dinars seront allouées au renforcement de l'infrastructure, du transport public et des hydrocarbures.
Le Premier ministre a ajouté que l'année 2010 sera aussi marquée par la poursuite de l'action visant à parfaire la couverture médico-sanitaire pour en renforcer l'efficacité, ainsi que par le parachèvement de l'étude relative à la réforme des régimes de retraite en vue d'en préserver les équilibres financiers à l'horizon 2030.
M. Ghannouchi a fait observer qu'il sera procédé en 2010 à la concrétisation des mesures annoncées par le Chef de l'Etat dans son discours à l'occasion de la prestation du serment.
Il s'agit en particulier, a-t-il précisé, d'augmenter de 2000 à 2500 dinars le plafond d'exonération fiscale pour les bénéficiaires du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et de déduire du revenu imposable, les intérêts des crédits au logement social, de porter de 750 dinars à 1000 dinars le montant à défalquer au titre d'enfants porteurs de handicap et de multiplier par deux, c'est-à-dire, de porter de 300 à 600 dinars le montant à défalquer au titre d'enfants poursuivant leurs études dans l'enseignement supérieur et non boursiers. Il s'agit également de faire bénéficier les employés non salariés, d'une déduction de leur cotisation aux régimes de sécurité sociale, de l'assiette de l'impôt dd, et cela dans le droit-fil de l'objectif de réalisation de la couverture sociale intégrale pour tous les travailleurs conformément au nouveau programme électoral présidentiel.
Il a ajouté que les efforts seront orientés, en 2010, sur la consolidation des programmes et mécanismes destinés à garantir la protection et le bien-être de l'enfance, et d'assurer son droit à la protection familiale, sanitaire et sociale, ainsi qu'à une éducation saine et équilibrée.
L'action sera également orientée, a-t-il précisé, sur le renforcement de la protection des jeunes dans les différents milieux, en vue de favoriser l'épanouissement de leurs talents et compétences dans les divers secteurs cognitif, scientifique et culturel, ainsi que dans les domaines sportifs afin d'aménager la plate-forme nécessaire, leur permettant d'exceller et de réaliser des performances.
Il a, par ailleurs, mis l'accent sur le souci de promouvoir davantage les conditions de la femme et de conforter sa contribution dans les différents secteurs économique et de développement, tout en renforçant l'attention portée à la femme rurale à travers la dynamisation de la stratégie nationale y afférente et la consolidation de la mise à niveau des centres de formation de la jeune fille rurale.
Le Premier ministre a indiqué que les volets ayant trait à la promotion des conditions et de la qualité de vie connaîtront en 2010 une nouvelle impulsion à la faveur des orientations et des mesures arrêtées par le Chef de l'Etat pour aider les familles à revenus limités à améliorer leur logement et à augmenter le taux des familles tunisiennes propriétaires de leur habitat, en plus du renforcement de l'attention portée à la sécurité de l'environnement et à l'équilibre du milieu et la multiplication des espaces et des activités récréatifs. Il a précisé, dans ce sens, que les aides et subventions permanentes bénéficieront à plus de 134 mille individus parmi les membres des familles nécessiteuses, les handicapés inaptes au travail et les personnes âgées sans soutien familial.
Le Premier ministre a souligné la ferme volonté réaffirmée par le Chef de l'Etat dans son discours-référence du 12 novembre 2009 de consolider les fondements de l'édifice démocratique pluraliste, d'élargir l'aire de participation à la vie publique, de conforter le rôle des partis politiques nationaux dans l'encadrement des citoyens et dans l'approfondissement de la prise de conscience des constantes nationales sur la base de la diversité des programmes et des approches.
Il a précisé dans ce contexte que conformément aux décisions du Président Ben Ali, il sera procédé à l'augmentation de la subvention allouée par l'Etat aux partis politiques représentés à la Chambre des Députés, à l'intensification des tribunes de dialogue et de débat, à la multiplication des espaces de concertation en y associant les partis politiques, les organisations nationales et les composantes de la société civile, de manière à consolider la concorde autour des questions fondamentales, concorde qui représente l'un des piliers de l'Etat de droit et des institutions et l'un des attributs de l'exercice démocratique et de la bonne gouvernance.
C'est dans ce cadre, a-t-il ajouté, que s'inscrit la décision présidentielle de créer une instance nationale d'évaluation qui aura pour missions, notamment, d'élaborer et d'assurer le suivi des programmes d'évaluation annuelle, avec le concours des structures publiques concernées et des organismes spécialisés.
M. Ghannouchi a affirmé que c'est dans ce même contexte que l'effort sera porté sur le développement de l'action des conseils municipaux et du rôle de leurs commissions
spécialisées, en vue de leur conférer l'efficacité requise, relevant par ailleurs, le rôle qui sera dévolu au parlement des jeunes dont la création a été ordonnée par le Chef de l'Etat dans le but de promouvoir la participation de la jeunesse à la vie publique et de l'initier à l'exercice de la responsabilité.


Le Premier ministre a déclaré que compte tenu du rôle de l'information dans la promotion du dialogue national et dans l'enracinement de la pratique démocratique, les efforts se poursuivront en vue d'améliorer les conditions et le rendement des professionnels du secteur afin que l'information reflète avec plus d'audace le pluralisme intellectuel et soit l'expression fidèle des préoccupations de la collectivité nationale. Il a, à ce propos, souligné l'importance du rôle dévolu au Fonds de développement de la presse annoncé par le Président de la République dans son programme électoral.
D'autre part, et partant du fait que la culture représente la voie de la réussite et de l'excellence, un indicateur de l'évolution des peuples, un moyen d'ancrage des valeurs de rationalisme, de liberté et de pluralisme, le Premier ministre a annoncé que l'action sera orientée vers le renforcement de la place des intellectuels, des créateurs et des penseurs dans la société, ainsi que sur la consolidation de leurs droits matériels et moraux, et des encouragements visant à stimuler leur sens de créativité, afin que la culture tunisienne puisse participer à la mise en valeur du modèle tunisien fondé sur la tolérance, le rationalisme, la solidarité et l'ouverture.
Il a indiqué que la période à venir sera marquée par la consolidation des acquis du secteur culturel à travers, notamment, l'augmentation des crédits alloués au budget du ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, pour atteindre 1,3% en 2010, dans le sens de le porter à 1,5% en 2014. Il a précisé que la cité de la culture qui entrera en service en 2010 ne manquera pas d'imprimer un nouvel élan à la vie culturelle en Tunisie.
M. Ghannouchi a affirmé que les orientations de la politique extérieure de la Tunisie sont axées sur la participation active au service des causes de la sécurité, de la paix et de la stabilité ainsi que sur la promotion du dialogue et de l'entente entre les cultures et les civilisations, outre la consécration des fondements d'un partenariat équilibré et d'un développement solidaire.
C'est dans ce contexte, a-t-il indiqué, que s'inscrivent les initiatives du Président Ben Ali adoptées par la communauté internationales, dont notamment celles en faveur de la création du Fonds mondial de solidarité et de la réduction de la fracture numérique entre les pays industrialisés et les pays en développement, ainsi que sa proposition de proclamer l'année 2010, année internationale de la jeunesse, qui sera couronnée par
l'adoption d'un pacte mondial de la jeunesse.
Il a mis en relief les efforts soutenus déployés par la Tunisie pour impulser le processus de l'Union du Maghreb arabe et dynamiser ses structures et institutions, en plus du raffermissement des relations de fraternité et de coopération avec les pays arabes frères et de la promotion de l'action arabe commune et la consolidation de ses
mécanismes, ainsi que du développement de la coopération avec les pays africains aux plans bilatéral et dans le cadre des institutions communes, au premier rang desquels
figure l'Union africaine.
Il a, également, réitéré le souci de consolider les liens de coopération et de partenariat avec l'UE, de conforter les relations établies entre les deux rives de la Méditerranée et de poursuivre le renforcement de la coopération avec les pays des continents américain et asiatique.
Le Premier ministre a, en conclusion, souligné l'importance des initiatives et mesures prises par le Chef de l'Etat en vue de consolider l'encadrement des membres de la communauté tunisienne résidant à l'étranger dans les divers pays d'accueil, de défendre leurs intérêts, de préserver leurs droits, de conforter les liens qui les unissent à la patrie et d'intensifier leurs contributions à l'effort de développement.
Il a, dans cadre, indiqué que l'année 2010 sera marquée par la mise en œuvre d'une stratégie cohérente visant à renforcer les canaux de rapprochement social et culturel
avec les tunisiens à l'étranger et à associer davantage les compétences tunisiennes résidant à l'étranger à l'élaboration des diverses questions relatives au processus de développement et à leur concrétisation.

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Le budget de l'Etat en bref
Le montant du budget de l'Etat pour 2010, a été fixé à 18335 millions de dinars, soit une augmentation de 5,4% par rapport à 2009.
Ce budget sera financé par des ressources propres dans la limite 14166 millions de dinars(77%) et par des ressources d'emprunt à hauteur de 4169 millions de dinars(23%).
Les ressources propres seront générées par des ressources fiscales de l'ordre de 11 602 millions de dinars (+10,3%), dont 40% de ressources fiscales directes et 60% de ressources indirectes et par des ressources non fiscales estimées à 2564 millions de dinars, soit une augmentation de 89 millions de dinars.
Conséquence, le taux de la pression fiscale sera de l'ordre de 20,2% contre 18,7% en 2009.
S'agissant des ressources d'emprunt, le budget prévoit une enveloppe de 4169 millions de dinars, et ce, compte tenu des emprunts extérieurs rétrocédés( 100 millions de dinars). Ces ressources seront mobilisées sous forme d'emprunts intérieurs (2951 millions de dinars) et d'emprunts extérieurs (1218 millions de dinars).
Selon le budget, la Tunisie n'aura pas recours en 2010, et ce pour la deuxième année consécutive, au marché financier international privé.
Le budget servira à financer les dépenses de l'Etat avec ses deux titres, de développement (4500 millions de dinars) et de gestion( 10 095 millions de dinars), dans la limite de 14 595 millions de dinars, soit une progression de 8,2%.
Les salaires accapareront à eux seuls, le montant de 6825 millions de dinars, soit une augmentation de 7,9%. Il est également prévu de recruter 16 200 agents.
Les dépenses de compensation sont estimées en 2010 à 1500 millions de dinars contre 1430 millions de dinars en 2009 (+4,9%). Les crédits affectés à la compensation serviront à subventionner les hydrocarbures(730 millions de dinars), les produits de base (220 millions de dinars), le transport et le reste (550 millions de dinars).
La dette publique est estimée à 3640 millions de dinars, contre 3805 millions de dinars en 2009, soit une régression de 165 millions de dinars(-4,3%).
Le service de la dette est fixé à 1700 millions de dinars.

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Dans son intervention, M. Foued Mebazaâ, président de la Chambre des députés a exprimé au Président Zine El Abidine Ben Ali les sentiments de considération et de gratitude pour les efforts généreux que le Chef de l'Etat ne cesse de déployer au service de la gloire de la Tunisie et pour renforcer son invulnérabilité et sa prospérité.
Il a expliqué que ces efforts s'intensifient d'une étape à l'autre comme cela se reflète à travers le nouveau programme électoral réaffirmant l'engagement à soutenir ce programme tout en œuvrant de manière agissante et consciente en vue de garantir son succès.
M. Foued Mebazaâ a souligné l'importance du budget en tant que mécanisme permettant la concrétisation du programme présidentiel, un programme qui se caractérise par la ferme volonté de gagner les paris et de relever les défis tout en consacrant les efforts nécessaires permettant à la Tunisie de rejoindre le cortège des pays avancés. Il a mis l'accent à cet égard sur l'importance des travaux des commissions qui ont examiné le contenu du budget et qui ont adressé des questions écrites et orales aux membres du gouvernement concernant les différents volets du budget à l'occasion de 28 séances d'audition.
Il a souligné l'importance des rapports exhaustifs élaborés par les commissions qui ont reflété la profondeur de l'action parlementaire dans le traitement d'un événement aussi important que celui de l'examen du budget de l'Etat en cette étape délicate du processus de développement et de progrès que connaît le pays.
Après l'audition des deux rapports généraux relatifs au projet du budget économique et du budget de l'Etat pour l'année 2010, les députés ont entamé le débat général.


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