La 3e édition du Salon de l'emploi, tenu le 19 décembre 2009, à la ville de Sousse, a connu une grande affluence des demandeurs d'emploi en particulier des diplômés du supérieur. Organisé à l'initiative du centre des jeunes dirigeants (CJD) en collaboration avec le ministère de l'emploi et l'insertion professionnelle des jeunes, le salon a enregistré la participation d'une soixantaine d'entreprises publiques et privées, outre des institutions d'appui financier, des structures régionales de l'emploi, des établissements universitaires et des centres publics et privés de formation professionnelle. Le salon a permis à des candidats à l'emploi venus des gouvernorats de Sousse, Monastir, Kairouan et Mahdia d'établir des contacts avec des représentants des entreprises économiques envisageant de recruter des cadres diplômés dans plusieurs spécialités. Les visiteurs ont également pris connaissance des activités et services de soutien, d'encadrement et d'orientation fournis par les structures régionales de l'emploi et les centres de formation au profit des demandeurs d'emploi. Cette manifestation a constitué, aussi, une opportunité aux jeunes promoteurs de découvrir des idées-projets et des incitations à l'investissement, notamment dans les activités innovantes. Relevant de l'Union régionale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, le CJD de Sousse compte une quarantaine d'entreprises membres. Il veille à l'encadrement des promoteurs installés dans la région.
L'Opep satisfaite du niveau actuel des cours pétroliers Les pays membres de l'Opep, satisfaits du niveau actuel des cours pétroliers, ont décidé de laisser leurs quotas de production inchangés, déclare le ministre algérien du Pétrole Chakib Khelil à l'issue d'une brève réunion ministérielle à Luanda. Les restrictions de production mises en place fin 2008 par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont permis de faire remonter les prix pétroliers. Le brut léger américain (WTI), tombé à 40 dollars le baril en début d'année, se traitait au-dessus de 73 dollars mardi en milieu de journée en Europe."Entre 70 et 80 dollars (le baril), tout le monde est content", a dit le ministre saoudien du Pétrole, Ali al Naimi. "Le prix actuel est bon pour les consommateurs, les producteurs et les investisseurs." L'Arabie saoudite, plus gros producteur du cartel, a clairement indiqué qu'elle ne souhaitait pas laisser filer les cours de l'or noir afin de ne pas entraver la reprise économique mondiale. La réunion dans la capitale angolaise a été l'occasion pour certains pays membres de l'Opep de manifester leur inquiétude face au manque de respect des réductions de production décidées l'an dernier. Ce non-respect a contribué au stockage dans les pays industrialisés, qui se situe désormais à 60 jours de demande. S'y ajoute un volume exceptionnellement important de stockage en mer. "Nous attendons davantage" (de respect des quotas), a déclaré Ali al Naimi. L'Opep avait décidé en décembre 2008 de réduire sa production de 4,2 millions de barils par jour (bpj) par rapport à septembre 2008. Mais cette restriction n'est plus respectée qu'à 60% environ actuellement, contre 80% en février. Il a en résulté environ 800.000 bpj de plus, soit 3%, dans l'offre de l'Opep au cours des neufs derniers mois. L'objectif implicite de production de l'Opep, hors Irak, est de 24,84 millions de barils par jour. Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah al Badri, a souhaité que les restrictions soient respectées à hauteur de 75%. Certains analystes remarquent que l'Opep pourrait être contrainte de contrôler les quotas si elle veut maintenir les cours au-dessus de 70 dollars le baril en 2010.Le ministre irakien du Pétrole, Hussein al Chahristani, a fait valoir que le fait de se conformer aux objectifs de production de l'Opep permettrait d'éponger les surplus.
Contre la déflation, le Japon fixe un objectif d'inflation Le vice-Premier ministre japonais annonce qu'un objectif d'inflation a été fixé par la Banque du Japon, signe de la pression maintenue par le gouvernement sur la banque centrale pour combattre la déflation. Lire la suite l'article Vendredi, la banque centrale avait annoncé une définition plus stricte de la stabilité des prix, interprétée par les analystes comme une façon de montrer au gouvernement son engagement à combattre la déflation, laquelle pourrait durer au moins trois ans, a prévenu la BoJ. Celle-ci a indiqué qu'une hausse d'environ 1% des prix à la consommation représenterait la stabilité, ce que le vice-Premier ministre et ministre de la Stratégie nationale Naoto Kan a défini comme un objectif d'inflation. L'annonce d'hier marque la deuxième réponse importante de la banque centrale en quelques semaines aux appels pressants du gouvernement à empêcher que la déflation ne fasse retomber l'économie en récession.