C'est au cours d'une nuit hivernale que les trois jeunes hommes ont décidé d'organiser une beuverie dans une forêt toute proche de la cité dans laquelle ils résidaient. Vers 21H, ils ont été surpris par une pluie torrentielle et un grand orage. Ils ont couru vers le premier abri et c'est ainsi qu'ils ont pénétré à l'intérieur du jardin d'une villa et se mirent sous un préau. C'est à ce moment que l'idée a germé dans leur esprit de cambrioler la maison. Ils se sont rendus, d'autant plus qu'elle était inoccupée. Ils ont accédé à l'intérieur du domicile en sciant le fer forgé et en brisant la vitre d'une fenêtre donnant sur la cuisine. Ils ont pu mettre la main sur la somme de 1270 dinars ainsi que des bijoux qui se trouvaient dans un des tiroirs de l'armoire se trouvant dans la chambre à coucher. Le lendemain ils se sont rendus au souk où ils ont pu vendre les bijoux à deux personnes de leur connaissance. En regagnant son domicile accompagné de son épouse, le propriétaire des lieux s'est rendu compte que son domicile avait fait l'objet d'un cambriolage. Il a tout de suite alerté les auxiliaires de la justice. Ces derniers se sont rendus sur les lieux et ont procédé au prélèvement des empreintes digitales. C'est grâce à ces empreintes que les trois individus ont été arrêtés et écroués. Au cours de leur interrogatoire, ils ont avoué qu'ils étaient les auteurs du vol. Ils ont donné tous les détails. Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Au cours de l'audience, ils ont réitéré leurs déclarations données au cours de l'enquête et ont demandé pardon. Les avocats ont plaidé les circonstances atténuantes surtout qu'ils ont reconnu les faits dès le début de l'enquête et ils n'ont jamais essayé d'induire la justice en erreur. Le prononcé du verdict a été reporté à une date ultérieure.