Pas grand-chose en fait ! Obama n'est qu'un homme au pays des institutions, du lobbying et de l'argent. La politique aux USA est affaire d'instituions, pas du peuple et encore moins d'un seul homme, fusse t il Président. C'est ce que ne semblent pas vouloir reconnaître les observateurs qui le critiquent avec véhémence. Il a semble t il, et selon eux, démonté son incapacité à tenir ses promesses; comme si les promesses près électorales ou même post électorales sont à prendre pour de l'argent comptant. Ceux qui critiquent Obama aujourd'hui, sont soit en rupture total avec la réalité du terrain politique américain, soit ils sont de mauvaise foi. Car, ma foi, qui ignore que les Présidents américains sont fabriqués par les gros bonnets, sinon du moins, bénis par eux. Le système électoral américain étant ce qu'il est, tout est possible au pays de l'Oncle SAM. L'incident des décomptes des voix en Floride qui a permis à Bush, pourtant minoritaire, de remporter le Bureau Ovale, démontre la fragilité de ce système. Alors peut t on croire un seul instant qu'Obama fut encensé à l'encontre de la volonté des véritables faiseurs de Présidents ? Et ces derniers, peuvent t ils mener un coup d'Etat contre la stratégie classique de leur pays sans nuire à leurs propres intérêts ? Des intérêts qui consistent à déblayer la route du pétrole en y massant des troupes, à sauvegarder le statut de chien de garde d'Israël dans la région, à intimider la Chine, cet immense marché tant convoité, en tapant tantôt sur les doigts de la Corée du Nord, ou en lui fabriquant des crises avec le Tibet. Maintenant reste à savoir si Obama lui-même est un grand rêveur ou un fin politicien.