Le Bureau fédéral se réunira aujourd'hui jeudi pour prendre une décision concernant le successeur du franco-serbe Voljko Basic. Ce dernier n'aura pas laissé que de bons souvenirs au cours d'un bail de deux ans ponctué par des résultats en deçà des attentes. Rappelons que la Tunisie a terminé cinquième au cours du dernier championnat d'Afrique, elle s'est qualifiée dans la douleur au championnat du monde au terme d'un tournoi qui l'a vu frôler la catastrophe face à de modestes kenyans. Le « six » national a en outre perdu son titre arabe et terminé quatrième aux derniers Jeux Méditerranéens. Un bilan peu reluisant et nous saluons dans ce sens la réaction du bureau fédéral et du président de la FTVB qui a pris les devants et décidé de mettre fin à la tâche de Basic dont le contrat est arrivé à terme le 31 décembre 2009. Maintenant il s'agit de faire le bon choix et de mettre à la tête de l'équipe nationale de volley-ball un technicien qui soit capable de tirer le meilleur profit des qualités des joueurs formant l'ossature du « six » national. Six candidats Nous savons que le Directeur Technique national a eu des contacts avec plusieurs techniciens étrangers et tunisiens. Côté local, les candidats sont au nombre de trois. Il s'agit de Foued Kamoun, Mounir Gara et Fethi Mkaouer. Les trois techniciens ont toutefois des chances minimes d'être à la tête de l'équipe nationale de volley-ball. On ne met en aucune manière en doute leur compétence mais ce qui manque à leur profil, c'est le côté formateur. Il s'agit d'entraîneur qui privilégie le travail avec des joueurs au talent confirmé et c'est la politique des clubs jouant pour les titres qui les a poussés à être ainsi. En ce qui concerne les étrangers ; ils sont eux aussi au nombre de trois: un Français, un Serbe et un Brésilien. Il s'agit de jean-Marie Fabbiani, Melonkovic et Marcelo et c'est le Français qui aurait le plus de chances de succéder à Basic. Le facteur langue et la proximité des deux pays pourraient jouer en faveur de Fabbiani. Quoi qu'il en soit, on s'attend à ce que le Bureau Fédéral fasse le bon choix et aide la sélection tunisienne à retrouver la place qui sied le plus à son rang sur le double plan national et arabe. On connaît les noms des candidats et le profil du nouveau sélectionneur qui doit être avant toute chose un formateur. Ce que nous ne savons pas, c'est le temps que se donnera le Bureau Fédéral avant de nommer le nouvel entraîneur national. Il peut le faire au terme de la réunion d'aujourd'hui comme il peut reporter sa décision à une autre date.