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Qualité et formation pour relever les défis du développement Table ronde " L'ingénieur tunisien et les défis de développement " : Glem Dabbeche, président du Conseil de l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens (COIT)
" L'ingénieur tunisien et les défis de développement ", est le thème d'une table ronde qui s'est tenue hier, après-midi, à la Cité des sciences de Tunis. L'allocution de bienvenu a été prononcée par M. Glem Dabbeche, président du Conseil de l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens (COIT). L'ouverture officielle des travaux de la table ronde a été inaugurée par Mme Alifa Farouk, membre du Bureau politique du RCD, et présidente d'honneur de l'Association des Tunisiens diplômés des universités allemandes (ATDUA). Trois conférences ont été présentées. La première par M. Kamel Ayadi, président non exécutif de la Fédération Mondiale des Organisations d'Ingénieurs (FMOI), intitulée " L'ingénierie dans le monde ". La deuxième, par M. Ralf Reichwald, professeur émérite, visiteur à l'Ecole nationale des ingénieurs tunisiens (ENIT) et qui a porté sur le thème " 12 ans de partenariat TUM et UTM, un excellent bilan " et la troisième par M. Oskar Wallrapp sur l'ingénierie en Allemagne. A cette occasion, M. Dabbeche nous explique les raisons de la tenue de cette table ronde. Interview. • Le Temps : Quels sont les objectifs de la tenue de cette table ronde ? -M. Glem Dabbeche : Cette table ronde est organisée par le COIT en partenariat avec l'ATDUA et en collaboration avec la Cité des sciences. Son thème s'explique par le fait que l'ingénieur tunisien joue un rôle important dans le développement de notre pays. Car, il participe à tous les maillons de la chaîne du développement. Soit dans les domaines des prévisions, des études, de la réalisation et de l'exploitation des projets du développement économique et social. D'ailleurs, l'ingénieur tunisien touche à plusieurs activités se rattachant aux ministères et aux établissements publics ainsi que dans le secteur privé pour la bonne exécution des projets tout en veillant à la qualité et en tenant compte du facteur sécurité, concernant les projets d'infrastructures ou les projets industriels et agricoles. • Mais quels sont les défis de développement à relever ? -Dans le cadre de la participation des ingénieurs à la réalisation du programme présidentiel " Ensemble pour relever les défis ", se situe la tenue de cette table ronde. Personne ne peut ignorer le rôle de l'ingénieur qui s'appuie essentiellement sur les technologies nouvelles telles que les TIC, la biotechnologie, les nanatechnologies, domaines de l'ingénierie. C'est ainsi qu'il va falloir participer à la création des projets à très hautes valeurs ajoutées afin de relever les futurs défis. Dans ce cadre et en harmonie avec les décisions présidentielles relatives à l'augmentation du nombre d'ingénieurs çà l'horizon de 2014 soit 9000 par an, et tout en veillant à la qualité et à la formation, le Conseil de l'Ordre est tenu à jouer un rôle primordial, en ce qui concerne la créditation et la formation de l'ingénieur et aussi en ce qui concerne les diplômes décernés par les institutions d'ingénierie. Propos recueillis par Néjib SASSI