Malgré les travaux d'élargissement des chaussées, malgré l'armada d'agents de la circulation et malgré les traçages, les plaques indicatrices et autres feux de signalisation, les chauffards ont un malin plaisir à se faire remarquer surtout durant les heures de pointe. Prenez, par exemple, Saint-Gobin, ou l'entrée par les grandes voies du centre-ville de Tunis. Quatre voies aller-retour, bande d'urgence, ponts et chaussées, agents dévoués et fluidité, lente mais soutenue... Pourtant, les chauffards qui sont toujours pressés adorent traverser en " empruntant " le trottoir, en sautant a gauche et surtout à droite et en narguant les autres conducteurs disciplinés. Tous les matins, même les agents sont dépassés par le flux de voitures qui roulent sur les trottoirs. On hésite à les verbaliser pour ne pas stopper le flux et pénaliser les centaines d'autres conducteurs qui respectent le code. Trop, c'est trop !