* Hervé Renard (sélectionneur de la Zambie) : «Notre match de l'année» "L'ambiance est parfaite. On perd tous ensemble et on gagne tous ensemble. Ce n'est pas la peine de froisser la face, de s'énerver de mettre la faute sur quelqu'un d'autre. Nous avons encaissé un but, nous avons tout essayé pour revenir au score. Les Gabonais aussi étaient en place. Il faut prendre les choses avec le sourie et relever la tête. " Le groupe a vu le match Tunisie-Zambie. Le jeu de la Zambie les a impressionné. Achille Emana reconnaît que " ce n'est pas la même Zambie d'il y a deux ans. On a intérêt à les prendre très au sérieux, essayer de positiver pour gagner. " -----------------------------
Hervé Renard (sélectionneur de la Zambie) : «Notre match de l'année» Pour le sélectionneur de la Zambie, Hervé Renard, le match contre le Cameroun, ce soir à Lubango pour le groupe D de la CAN, sera le plus important de l'année 2010 pour son équipe, qui a commencé la compétition par un nul (1-1), contre la Tunisie. «En 2009, notre match de l'année a été le nul 1-1 réussi au Caire devant 80.000 personnes et contre l'Egypte, double championne d'Afrique en titre, a confié le Français. Contre le Cameroun ce sera notre match de l'année 2010!» «Leur défaite (contre le Gabon mercredi, 1-0) est une mauvaise chose pour nous: c'est un Lion blessé», a-t-il poursuivi, précisant qu'il ne voulait pas «se focaliser trop sur Eto'o», car «il faudrait aussi que je fasse un plan anti-Webo, un plan anti-Emana etc.» «Je compte sur un esprit de revanche de la part de mes joueurs: j'espère qu'il y aura une révolte après l'humiliation» subie lors de la CAN 2008, lorsque les Chipolopolos s'étaient fait corriger 5-1 par le Cameroun. «Il y a aussi deux autres facteurs, détaille-t-il. On n'a rien à perdre: si on perd, c'est normal. Et dans tous les pronostics, les quarts de finale étaient réservés au Cameroun et à la Tunisie». Mais Hervé Renard n'a toujours pas digéré l'égalisation tunisienne mercredi (1-1). «C'est surtout la gestion après le but zambien qui m'a énervé: on est tombé dans l'euphorie, on a attaqué à cinq ou six parce qu'on menait 1-0!» «Depuis la touche, on crie, on essaie de replacer ses joueurs, mais je le voyais venir: il fallait un peu plus attendre les adversaires de façon plus compacte et regroupée - les Gabonais l'ont très bien fait contre le Cameroun - pour les prendre sur un contre et les achever», a-t-il regretté.