L'Iran a annoncé la pendaison hier de deux monarchistes accusés d'avoir cherché à renverser la République islamique. Ce sont les premières exécutions d'opposants depuis le début de la grave crise politique déclenchée par la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin. Accusés notamment, selon le communiqué officiel, d'être «mohareb» (ennemis de Dieu), d'appartenir au mouvement antirévolutionnaire armé de l'Assemblée du royaume d'Iran et au mouvement terroriste des «monafeghine », les deux opposants avaient été condamnés à mort en octobre, dans le cadre d'une série de procès d'opposants et de manifestants arrêtés lors des émeutes ayant suivi l'élection.