L'équipe nationale féminine est certes aux portes de la finale, toujours faut-il qu'elle passe la demi-finale de cet après-midi face à ses homologues de l'Algérie. Une demi-finale dont l'issue reste incertaine malgré tout. Car jusqu'à la veille de leur match des quarts de finales contre le Congo, les Algériennes n'affichaient aucune prétention. Mieux même dans la mesure où leur entourage était quasiment satisfait de leur parcours d'autant plus que l'équipe comptait dans ses rangs des joueuses issues de la sélection juniors. Seules trois parmi l'effectif déplacé au Caire compte quatre anciennes capées : la gardienne Saâdoun, Heddi et Tizi qui évoluent respectivement en Espagne et en France et Hénici. Refaire le coup du Congo Or, face au Congo super favori, les Algériennes ont réalisé une performance que personne n'attendait surtout à partir du moment où elles accusaient un retard de cinq buts. Adossée à un extraordinaire Saâdoun ( 10 arrêts décisifs) elles allaient réaliser un retournement de situation qui semblaient sérieusement compromis quelques minutes auparavant. Une place en demi-finale est considérée comme une grande performance pour le staff technique algérien. Il n'empêche, on continue à croire qu'une place en finale est jouable à condition que les joueuses rééditent leur sortie de lundi dernier face aux Congolaises. On le déclare à demi-mot côté staff technique, toujours est-il que Aït Mourad l'entraîneur ne cache pas que tout reste possible Repli et remontée rapide du ballon Côté tunisien, on reste serein. Fathi Chérif qui a suivi de bout en bout le match Algérie - Congo a été impressionné par cette équipe algérienne solidaire et qui a cru en ses chances jusqu'au bout. Il reste néanmoins persuadé que la victoire ne peut échapper à ses joueuses et nous le sommes avec lui. Ces dernières sont beaucoup mieux rompues à ce genre de rendez-vous et notamment parmi elles les professionnelles évoluant en Europe. Avec une Mouna Chabbah toujours impressionnante dans son double rôle d'organisatrice et de réalisatrice, une Raja Toumi opportuniste à souhait et malgré l'absence de Héla Msaâd, l'équipe tunisienne va sûrement passer l'obstacle algérien. Les joueuses ont été toutes prévenues ; concentration soixante minutes durant, repli, remontée rapide du ballon et réussite des contres : trois qualités pour mettre en échec la défense avancée des Algériennes.