Un café au centre culturel Tahar Haddad pour entamer le voyage, suivi d'une longue escale au gouvernorat de Ben Arous où se déroule le Festival de théâtre Aly Ben Ayed et pour finir, un détour par l'Aire Libre d'El Teatro via Sidi Bou Saïd et Djerba où les Boukhobza père et fils exposent. Terminus Si la rencontre avec le docteur Habib Jenhani prévue pour le lundi 22 février 2010 autour de son livre "Veillée sur les berges de la Seine" a été reportée à une date ultérieure pour des raisons de santé, le Club Tahar Haddad ouvre grand son Café Culture le lundi 22 février 2010 à 15 heures en l'honneur de Ahmed Mahfoud. Cet universitaire est connu pour une brillante thèse sur la crise du sujet dans le roman maghrébin. Auteur des nouvelles, ce n'est qu'en 2006 qu'il publie son premier roman "Brasilia Café" qui connaîtra un accueil chaleureux aussi bien de la part de la critique que du public. En Janvier dernier, il publia une seconde œuvre "Terminus Place Barcelone" chez MC - Editions. Lors de cette séance au Café Culture, Ahmed Mahfoud parlera donc de tout cela, ses romans, ses projets littéraires, sa carrière universitaire etc... Allez l'écouter. C'est chaleureux, un café ! Ben Ayed à la maison Il est né à Hammam-Lif dans une rue qui porte le nom prémonitoire de "Rue du théâtre". Il est donc dans l'ordre des choses que le festival qui porte son nom à lui , se déroule à la Maison de la Culture de Hammam-Lif... et ce du 19 au 26 février 2010. Beaucoup de pièces de théâtre, cela va de soi mais aussi de la musique avec le groupe "Ghajar" (Gitans) et de la danse avec "Electro Choc". Parmi les pièces on notera "Valises", "L'ombre" "El Borni et Juliette", "Abdejabbar ouvre le livre", "Les fils de la passion", "Fdaoui ou le mewal de la montagne", "Cent et une étoiles" et "Droit de réponse". Toujours dans le gouvernorat de Ben Arous et à une petite distance de là, au centre culturel de Mégrine, les troupes de théâtre amateur vont pouvoir concourir et ce du 23 au 25 février. Et toujours banlieue Sud mais cette fois à El Mourouj, lors de la seule journée du 20 février, très belle initiative parce que c'est une rencontre consacrée au théâtre scolaire qui fut au début de l'Indépendance le vivier par lequel la plupart des Hommes de théâtre ont transité. Les Boukhobza à l'aire libre J'ai connu le père mais qui parmi la faune qui peuplait alors Sidi Bou Saïd qui méritait en ces temps là le nom de village, n'a pas connu Rzouga, marchand de tapis, dont la boutique se trouvait à quelques mètres de la maison de notre ami Brahim Dahak ? Rzouga a visiblement été contaminé puisque à Djerba où il s'est replié depuis quelques années (Sidi Bou Saïd n'est plus le même), il revient avec une exposition de peintures en compagnie de son fils Abbas. Cela se passe à l'Aire libre d'El Teatro du mardi 23 février au 8 mars 2010. Voici comment ils sont représentés sur le carton d'invitation. "Marchand de tapis à Sidi Bou Saïd, sa boutique, près du café des nattes, était le repère des artistes du village et même ceux de passage. Le fruit de ces amitiés fut l'éclosion d'une verve picturale insatiable chez Rzouga, lors de son retour à l'île natale, Jerba. Cette ardeur ne pouvait que contaminer son fils Abbas qui entame aujourd'hui, à 22 ans, une prolifique carrière internationale à l'instar de son mentor, notre cher et regretté Abderrazak Sahli. Pire que l'addiction à la boukha, la passion des Boukhobza, père et fils, s'est muée en mode de vie centré sur leur atelier de Houmt-Souk et leur galerie de l'Aéroport. A vous leurs œuvres,balises d'une belle aventure d'art qui dépasse le cliché touristico-commercial". -Qui dit mieux ? -Moi ! Voilà pour la Fregate du jour en attendant le prochain voyage.