Finalement ils seront plus de trente-huit (38) candidats pour neuf fauteuils ! Et finalement la vraie campagne électorale a commencé. L'ATJA "revit" le temps de cette campagne, quoique tardive. Le sentiment ambiant chez les jeunes avocats ? Le vote sera politique et non professionnel ! En effet, le jeu des clans et des alliances risque d'éjecter les "sans-couleurs" ! Pour plus de souplesse Le Conseil régional de Tunis de l'Ordre des avocats prend très à cœur la question des rapports fisc-avocats qui connaissent "certains abus", lui consacrant sa réunion du 25 février 2010 et publiant un communiqué à l'occasion. D'emblée, les points sont mis sur les "i" : payer les impôts est un devoir. Toutefois les avocats doivent être mis sur un pied d'égalité que n'importe quel citoyen et l'actuel constat, sur certains cas, ne respecterait pas ce principe d'égalité. Nous pensons que le bon sens doit prévaloir. Candidature "sage" ? Sans bruits, sans combines, ni décisions ou déclarations fracassantes, maître Hédi Triki, S.G. du conseil de l'Ordre des avocats, actuellement directeur de l'Institut supérieur des avocats, vient d'annoncer sa candidature pour le bâtonnat. Dans les institutions de la profession depuis plus d'une décennie, Maître Triki présente un profil modéré, conciliant et même conciliateur, loin de tout tapage. Une candidature qui risque de bouleverser bien des données, aussi bien dans le camp des "politiquement" loin du pouvoir que de ceux qui en sont proches. Promotion C'est finalement M. Mohamed Tahar Bougharga, président de chambre à la Cour de cassation, qui a été désigné à la tête du parquet à la cour d'appel de Tunis, en tant qu'avocat général. Avec nos sincères félicitations. L'art de la plaidoirie L'ATJA a consacré le dernier week-end à un séminaire scientifique relatif à la plaidoirie "Particularités et perspectives". Une "plaidoirie-modèle" d'un dossier criminel a été présentée par l'avocat-stagiaire, Maître Imed Gasmi, en présence d'un jury formé par Maîtres A. Bouraoui, B. Ferchichi, R. Bouker, M. Sakri, H. Dhib. Par ailleurs, Maître M. Sakri a évoqué les points négatifs et positifs de la plaidoirie, alors que Maître H. Brigui a parlé de la plaidoirie en matière fiscale. Enfin, Maître B. Ferchihi a présidé un atelier de travail portant sur la plaidoirie au vu de l'article 46 de la loi régissant la profession. Il est vrai que la plaidoirie est, aujourd'hui, un art en perdition et qui mérite une réhabilitation. Retraite méritée Le magistrat-sportif bien connu, M. Amor Farouk Gharbi, vient de prendre une retraite bien méritée, après des décennies, au service de la magistrature. C'est un départ, bien sûr, regrettable car il aurait pu servir, encore, la justice. Peut-être se consacrera-t-il au football ou rejoindra-t-il le barreau ? La balle est dans son camp, le temps d'un repos récupérateur.