J est apprenti technicien dans une société spécialisée dans l'installation des abris de garage et de pause des tentes protectrices. Il se déplaçait tout le temps avec le groupe. Le jour des faits et après avoir terminé la pose d'une tente, J a demandé de son patron direct congé car il devait rentrer chez lui. Juste après son départ et au moment où les employés étaient entrain de ranger le matériel, le patron n'a pas trouvé la perceuse grand- modèle qui fait partie du matériel. Le lendemain, et au moment où J allait reprendre son service, son patron l'appelle, l'accuse d'avoir volé l'outil et le somme de le rendre. Faute de quoi il peut se considérer comme étant congédié. Bien qu'il ait clamé son innocence, son patron n'a voulu rien savoir et il a été licencié. Une fois parti, le patron est allé déposer une plainte contre lui. Il a demandé à le poursuivre pénalement ainsi que son dédommagement pour vol de cet outil qui coûte la somme de 900 Dinars. Arrêté, J a nié avoir volé la perceuse. Il a déclaré que le jour des faits, il a quitté le travail devant tous ses collègues et n'avait rien porté avec lui. Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance pour répondre de son forfait. Devant le juge, il a clamé son innocence. Etant récidiviste, cela n'a pas plaidé en sa faveur bien que son avocat ait essayé dans une longue plaidoirie de le disculper en se basant sur le défaut de preuves d'autant plus que l'outil volé n'a pas été saisi chez l'accusé. Rien parmi les éléments du dossier ne permet d'affirmer qu'il en est le voleur, ajouta la défense. Ce fut la raison pour laquelle, l'avocat a demandé l'acquittement de J, au bénéfice du doute. Cependant l'accusé a été déclaré coupable condamné par le tribunal à une peine de 2 ans de prison ferme.