L'Espérance enchaînera samedi prochain avec la champion's league africaine. Ce sera à Ouagadougou à l'occasion du match retour contre l'ASFA Yennenga. Et là nous nous permettons d'ouvrir une parenthèse pour rappeler qu'il y a à peine deux années, les équipes tunisiennes engagées dans cette compétition étaient exemptes des tours préliminaires. Elles ne le sont plus depuis que notre équipe nationale a périclité dans le classement des meilleures équipes du continent. Aussi, trouvons-nous frustrant, voir injuste qu'une équipe de la valeur de l'Espérance, rien qu'au vu de son passé dans cette épreuve comme dans celle de la Coupe de la CAF, se trouve acculée à disputer ces tours préliminaires. Le même raisonnement peut également s'appliquer à toutes les équipes tunisiennes qui ont totalisé avec l'Espérance un nombre important de sacres africains. Bref. Conditions climatiques difficiles Cela étant dit, revenons aux " Sang et Or ", qui se sont remis au travail après avoir bénéficié d'un repos salutaire de deux jours au terme duquel ils ont repris les entraînements pour justement préparer le rendez-vous de Ouagadougou. Un match important en dépit de l'avance de trois buts prises au match aller à Tunis, Dans la capitale du Burkina Faso, les conditions qui prévaudront le jour de le rencontre seront à la limite du supportable. Outre le facteur chaleur avec une température qui avoisine les 40 voir 42 degrés, le stade de Ouagadougou sera plein à craquer pour soutenir Yennenga dont responsables, staff technique et joueurs continuent à caresser l'espoir de remonter leur retard de trois buts. Il n'y a qu'à suivre sur ce qui s'écrit sur le site web de l'ASFA Yennenga, pour avoir une idée sur les intentions du représentant du football du Burkina Faso. Les " Sang et Or " n'en ont cure dans la mesure où la vérité du terrain viendra à temps pour démontrer que les plus forts passeront au dernier tour de la phase initiale et cette qualification sera espérantiste. Les joueurs de l'Espérance ne croient pas l'espace d'une seconde que l'adversaire parviendra à remonter son retard voire même à gagner ce match. Il ne s'agit pas d'un excès de confiance mais plutôt une confiance dans les moyens de l'équipe et cette forme rassurante qu'elle affiche depuis plus d'un mois. Un adversaire qui mérite respect Il faut néanmoins garder les pieds sur terre car Yennenga ne sera pas facile à manipuler. Déjà lors du match aller, nous avons découvert une équipe burkinabé dont les composantes développent un football de qualité fait de passes courtes, de dédoublements, une équipe technique mais manquant totalement de percussion à l'approche des buts adverses. Assisterons-nous au même scénario qu'à Tunis ? Nous le souhaitons sans oublier que lors du premier tour préliminaire, Yennenga a marqué à quatre reprises face au représentant du football gabonais. D'accord, l'Espérance, c'est une autre dimension, n'empêche, la vigilance reste de mise. Le staff technique tout comme les joueurs savent bien ce qui les attend et ce qu'ils doivent faire. Alors, faisons-leur confiance. Tout est au point Pour le moment, on focalise sur la préparation en attendant le jour J, un samedi 3 avril. Une préparation qui se déroule en parfaite connaissance de l'adversaire, de ses points forts, mais surtout de ses points faibles. Les joueurs s'entraîneront avec une moyenne d'une séance par jour. L'effectif est au complet avec encore une inconnue : le total rétablissement de Oussama Darragi et son éventuelle participation à la rencontre de samedi prochain. Depuis deux jours ce dernier se trouve en Allemagne pour une raison que personne n'ignore en attendant plus d'informations sur ce sujet. Cela étant, toutes les mesures sont en train d'être prises pour assurer de très bonnes conditions de séjour durant la courte période que passera l'équipe dans la capitale du Burkina Faso. Comme à chaque déplacement en Afrique, le voyage se fera à bord d'un vol spécial avec départ le jeudi à 9 heures du matin et retour juste après le coup de sifflet final, samedi. Deux émissaires se déplaceront demain à Ouagadougou pour préparer le séjour de la délégation. Ceux-là mêmes qui ont assuré avec la réussite que l'on connaît ce genre de mission à chaque rencontre hors de Tunisie. Comme à chaque déplacement, en terre africaine, les joueurs ne seront pas seuls à Ouagadougou. Un groupe de supporters inconditionnels iront les soutenir avec la certitude qu'ils ne seront pas déçus.