* Nouvelle rencontre, mercredi prochain, entre les deux parties concernées La troisième rencontre entre les parties concernées dans l'affaire de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l'Homme (LTDH) qui s'est tenue hier, dans l'après-midi, au siège de la Ligue à Tunis, a réuni du côté de la Commission issue du comité directeur, Me Mokhtar Trifi, président de la Ligue, M. Mustapha Tlili, M. Anouar Ksour, et M. Slaheddine Jourchi qui s'est absenté lors des deux autres rencontres. Par contre, M. Khalil Zaouia s'est absenté cette fois-ci " pour des raisons personnelles " a assuré une source proche de la Ligue. Du côté des plaignants étaient présents, comme on l'avait annoncé hier, sur nos colonnes trois présidents des sections qui ont fait l'objet de l'opération fusion-dissolution décidée par le Comité directeur : Me Chedli Ben Younès de la section de Montfleury, M. Ridha Mellouli de celle de Séjoumi. Etaient également présents, M. Fayçal Zaâlani, membre de la section d'Hammam-Lif et M. Sami Rhibi membre de la section de la Goulette. Me Abdelwaheb El Béhi, médiateur dans cette affaire et M.Moncer Rouissi, président de la Haute Commission des Droits de l'Homme ont chapeauté cette rencontre, en essayant de trouver un terrain d'entente entre les deux parties. Tension Les discussions ont été axées principalement sur la question litigieuse de la fusion-dissolution des sections, notamment de celles qui ont porté l'affaire en justice et ont tenu après séparément leurs congrès sans l'aval du comité directeur de la Ligue. La reconnaissance de ces congrès et l'annulation des fusions, les concernant ont été vivement débattues par les protagonistes. Certains ont appelé au renouvellement de ces congrès en associant tous les adhérents de la section concernés ceux qui sont pour la fusion et ceux qui sont contre. La question des adhésions a été soulevée lors de cette réunion qui, selon des sources proches, a connu des moments de tension entre les participants. Me El Béhi et M. Rouissi étaient intervenus à plusieurs reprises pour calmer les esprits. Une polémique a opposé aussi vivement les deux parties concernant les concessions à entreprendre de part et d'autres. Pour les plaignants, le fait de ne pas appliquer les jugements en leur faveur est une concession majeure. Pour les membres de la commission le fait d'accepter de discuter avec les plaignants et reconnaître que l'affaire est interne à la Ligue, est une concession. Après trois heures de discussions aucun accord concret n'a été conclu et les points de vue paraissent très éloignés. Néanmoins, les deux parties se sont donné rendez-vous mercredi prochain.