Hier, un tête-à-tête, entre Me Trifi et Me Ben Younès Tout porte à croire que l'on s'achemine vers une solution dans l'affaire de la Ligue Tunisienne de Défense des droits de l'Homme (LTDH). Cet après-midi, une nouvelle rencontre réunira les parties en conflit en présence du médiateur dans cette affaire Me Abdelwaheb El Béhi et Moncer Rouissi, le président de la Haute Commission des droits de l'Homme. Du côté de la commission issue du comité directeur de la Ligue, on s'attend à la présence de M. Slaheddine Jourchi qui s'est absenté lors des deux précédentes rencontres. Du côté des plaignants, la présence d'au moins trois présidents des sections qui ont fait l'objet de l'opération de fusion - dissolution qui est à l'origine de cette affaire, serait assurée. Notamment Me Chedli Ben Younès, de la section de Montfleury, M. Ridha Mellouli de celle de la Médina, M. Abderrahmane Jmel, celle de Séjoumi. D'autres plaignants pourraient aussi y assister. Concession Cette rencontre a été précédée par une réunion en tête-à-tête entre Me Mokhtar Trifi, président de la Ligue et Me Ben Younès, tenue hier, dans un café à Tunis, vers midi. Les deux protagonistes ont discuté notamment de la question épineuse de la fusion-dissolution des sections et des solutions possibles. Ils sont convenus à faire des concessions de part et d'autre lors de la rencontre d'aujourd'hui. Les sept sections de Montfleury, de la Médina, de Séjoumi, du Kef, de Kasserine, de Tataouine et de Hammamet, seront examinées cas par cas. Ces sections après l'opération de fusion-dissolution qu'elles ont contestés ont tenu leurs congrès sans l'aval du comité directeur. La reconnaissance de ces congrès ou de la tenue de nouveaux congrès sera au centre des discussions lors de cette rencontre. Accord Rappelons qu'au total onze sections ont été fusionnées par le comité directeur, vingt-deux membres dont sept présidents de sections ont porté l'affaire en justice. Ils ont obtenu des jugements en leur faveur qui ont bloqué les activités de la Ligue et l'ont empêché de tenir son 6ème congrès. Quatre de ces sections ont contesté l'opération de fusion. Mais n'ont pas jugé utile de saisir la justice. Ils ont tenu séparément leurs congrès sans la présence du comité directeur " Si un accord intervient entre le comité directeur et les plaignants des sept sections, le cas de ces quatre sections sera examiné ultérieurement ", ont promis des membre du comité directeur, le président de la section de Bab Bhar-Tunis, M. Mohamed Salah Toumi qui a été fusionnée avec celle de la Médina.