Que se passe-t-il dans le giron du club sahélien pour qu'on puisse justifier les multiples contacts entre gens intéressés et la tenue de réunions pour la plupart secrètes? C'est que l'incroyable, l'impensable mais aussi le drôle se produisent depuis que l'on a pris la fâcheuse habitude d'introniser et de détrôner un président ne collant plus au goût du jour et ne se pliant plus à ce que l'on appelle communément "les traditions" du club. Abracadabrant, pour le moins que l'on puisse dire d'autant que la mise en scène de tout le manège provient de ceux dont attend plutôt aide et assistance, sans plus. Venons-en maintenant au bail de Hamed Kamoun qui risque de connaître un coup d'arrêt plus tôt que prévu, quasiment dans les mêmes circonstances que son prédécesseur Moëz Driss. Pourtant, Kamoun n'a ni été décrié par les supporteurs ni conspué par ses proches. Que lui reproche-t-on au fait? Nous voudrions autant que d'autres que nous soyons initiés aux raisons qui ont enclenché le "processus" de la virtuelle future "éviction" de l'actuel président, un départ qui se confirme de plus en plus à Sousse et un peu partout ailleurs. Les Etoilés, plus que d'autres ont, nous semble-t-il, droit à l'information, la vraie que nous leur avons vainement cherchée. A quoi a servi l'AG de décembre dernier? L'on se rappelle qu'en conclave, il a été décidé que Kamoun succède à Driss. Auparavant, Kamoun s'est vu confier la direction du football. Inutile de rappeler qu'il n'a pas été plus heureux que son prédécesseur. Le 12 décembre 2009, certains retiendront cette date, Hamed Kamoun est le nouveau président de l'Etoile. Il succède à celui qui a été "empêché" d'aller jusqu'au bout de son mandat, fin Juin 2010, Driss. Pour l'Etoile, l'Histoire est-elle un éternel recommencement de traditions nouvellement instaurées et autres pratiques curieusement exercées? Nous ne saurons répondre à la question d'autant que ceux qui véhiculent un prêt à porter sans qu'il soit sur mesure demeurent les mieux placés pour apporter un semblant de réponse qui ne pourrait convaincre que leurs "apôtres". Maintenant a-t-on identifié les causes pour décider de l'avenir du club? Les facteurs endogènes peuvent être cernés autant que faire se peut. Il n'en est pas de même de ceux exogènes qu'une équipe dirigeante pourrait prévoir sans jamais les maîtriser. Et c'est la raison pour laquelle que le remplacement de Kamoun par un autre président risque de s'avérer un autre épisode du cycle interminable entamé depuis l'an 2009. De même que tout porte à croire qu'il ne s'agit guère d'un sentiment d'amour à défendre jalousement les intérêts du club étoilé qu'une frange ne cesse de se proclamer de cette tendance. Mais toute vérité n'est pas bonne à dire surtout par les temps qui courent où une bonne majorité ne comprend plus rien au sport! Et l'on oublie aussi qu'il est dans la nature de l'homme de se tromper. Autant se prémunir des meilleures garanties possibles pour éviter un éventuel dérapage sans souvent recourir aux solutions dites radicales et qui consistent à changer d'homme plutôt que de méthode. Pour cette fois-ci encore, il parait que le sort est jeté pour l'actuelle direction de l'Etoile et l'on s'achemine vers le départ d'un Kamoun pourtant fortement sollicité il y a un peu plus de six mois. La réunion des anciens présidents de l'Etoile à laquelle ne prendraient pas part tous les anciens à tenir cet après-midi dévoilera les intentions et les décisions. Attendons voir!