Prix du billet demeuré inchangé par rapport à l'année dernière Tout juste 60D de plus pour frais de bagages Sévir contre les pratiques frauduleuses des intermédiaires Les frais du pèlerinage des Tunisiens pour cette année administrative 2010 correspondant à l'année 1431 de l'hégire sont officiellement fixés à 5626 dinars dont 1300 dinars pour le prix du billet d'avion et 4326 dinars pour couvrir les autres prestations, soit notamment le séjour dans des hôtels de 4 et 5 étoiles dans les villes saintes de la Mecque et de Médine et le transport terrestre dans les lieux saints. Lors d'un point de presse tenu hier, M. Aboubaker Al Akhzouri, ministre des Affaires religieuses, a indiqué que le prix du billet d'avion est resté inchangé par rapport à l'année dernière, mais il a connu une majoration de 60 dinars à titre de supplément de bagages. Pour faciliter les formalités d'enregistrement et autres formalités similaires, les pèlerins tunisiens et tous les pèlerins des autres pays sont munis cette année de valises standards de 25 kilogrammes de capacité chacune, de sorte que le pèlerin tunisien puisse transporter 50 kg de bagages, mais il a droit au transport gratuit de 30 kg seulement. Série de vaccinations Le ministre a insisté sur le souci des autorités tunisiennes d'améliorer continuellement les prestations de services fournies aux pèlerins. Le montant des frais a été calculé par les services de la Banque Centrale de Tunisie sur la base des données contenues dans les contrats relatifs au séjour et au transport dans les lieux saints. S'agissant des dépenses personnelles, les pèlerins tunisiens sont tenus , cette année, de se servir, à cet effet, de l'allocation touristique régulière s'élevant à 6 mille dinars, l'ancienne indemnité spéciale qui leur est consentie à ce titre étant supprimée. Mais, le pèlerin doit apporter avec lui l'équivalent d'au moins 1000 dinars, en devises. Concernant les pèlerins pris en charge financièrement par les Tunisiens à l'étranger, le montant des frais est resté inchangé, soit 5300 euros pour chaque pèlerin. Le ministre a fourni des précisions sur les conditions d'ordre sanitaire exigées par les autorités saoudiennes, principalement en ce qui concerne la vaccination des contingents de pèlerins contre certaines maladies. Les autorités saoudiennes ont exigé pour cette année la vaccination contre la méningite, la vaccination par une seule dose du vaccin (quatre en un) appelé ‘' ACYW 135'', ainsi que la vaccination contre la grippe saisonnière. Cependant, les autorités saoudiennes se réservent le droit de demander d'autres types de vaccination et de procédures, en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique. Pour leur part, les autorités tunisiennes procèderont à des examens médicaux approfondis sur les pèlerins désignés par le tri officiel. Lutte contre l'utilisation irrégulière de la Omra Sur un autre plan, le ministre des Affaires religieuses a annoncé l'adoption d'une série de décisions destinées à lutter contre les utilisations irrégulières du petit pèlerinage ou Omra. Ces mesures tendent plus particulièrement à mettre un terme au phénomène du prolongement irrégulier du séjour dans les lieux saints à l'occasion de l'accomplissement du petit pèlerinage ou Omar. Plusieurs Tunisiens profitent de l'accomplissement du petit pèlerinage pour retarder leur retour au pays, au terme de la durée régulière accordée par le visa, et restent dans les lieux saints, en situation irrégulière, jusqu'à la période du pèlerinage, de manière à avoir ainsi l'opportunité d'accomplir le pèlerinage. Outre la lutte contre les intermédiaires et les pratiques illégales et immorales constatées à ce sujet, un cadre juridique va être mis en place pour faire assumer l a responsabilité de ce retard irrégulier aux agences de voyages qui organisent le petit pèlerinage ou Omra. M. Aboubaker Al Akhzouri a évoqué les actions menées par le département pour préparer, dès à présent, les programmes d'éducation et d'information religieuses en prévision du mois de Ramadan prochain. Il a aussi parlé des programmes de formation des jeunes récitants du Coran des deux sexes en vue de la participation aux différents concours de récitation du Coran, organisés dans les divers pays arabes et islamiques. Les jeunes représentants de la Tunisie à ces concours remportent souvent des prix. L'année dernière, une jeune récitante tunisienne a remporté le premier prix d'un concours international organisé en Libye, d'une valeur de 50 mille dollars. Au même moment, les candidatures à la 8ème session du Prix international du Président de la République pour les études islamiques continuent d'affluer, et ce depuis l'ouverture des candidatures en novembre 2009. Le dernier délai est fixé pour le 30 juin.