Slovaquie-Italie 3-2 Slovaquie : Vittek (25e, 74e), Kopunek (90e) Italie : Di Natale (82e), Quagliarella (92e) Au terme d'une rencontre riche en suspense, l'Italie s'est inclinée face à la Slovaquie (3-2). Comme la France, les champions du Monde quittent la compétition dès le premier tour. Les champions du Monde ne défendront pas leur titre jusqu'au bout. L'Italie a en effet été éliminée d'un groupe pourtant à sa portée en s'inclinant face à une prometteuse formation slovaque. Crispés sans doute par l'enjeu de cette rencontre, les Italiens démarraient bien timidement cette rencontre face à des Slovaques plus libérés. La bande à Weiss montrait en effet de meilleures dispositions en utilisant surtout les ailes pour apporter le danger. Vittek déviait vers Hamsik qui ne cadrait pas son essai (7e), avant de ne pas assez appuyer son centre en direction de l'ancien Lillois, pourtant en bonne position (16e). Faisant face à des Transalpins perdus, la Slovaquie parvenait logiquement à trouver la faille grâce à une frappe à ras de terre de Vittek qui trompait un Marchetti abandonné par sa défense (1-0, 25e). Surprise, la Squadra Azzurra continuait d'accumuler les approximations avec un schéma tactique pas vraiment lisible et une incapacité à se projeter vers l'avant. Contrairement à ses adversaires encore menaçants sur des essais de Strba (35e) et Kucka (45e). Au retour des vestiaires, le changement tactique italien (4-4-2 à la place du 4-3-3) permettait un meilleur quadrillage du terrain mais n'améliorait pas le rendement du collectif transalpin. Poussant de manière désordonnée, la bande à Lippi parvenait malgré tout à se créer quelques opportunités par Di Natale (56e, 63e) et surtout Quagliarella, qui voyait sa tentative sauvée sur sa ligne par Skrtel (68e). Opérant en contre, la Slovaquie allait se montrer opportuniste à l'image de Vittek qui se jetait, rageur, devant Chiellini pour battre Marchetti (2-0, 74e). S'en suivait alors un quart d'heure complètement fou. Si Di Natale réduisait le score, suite à une magnifique action au préalable de Quagliarella (2-1, 82e), Kopunek, fraîchement entré, douchait les ardeurs des Azzurri en ajustant Marchett