Tunis-TAP- La stratégie de développement du secteur du transport pour la période 2010-2014 qui s'inscrit dans le cadre du programme présidentiel: «ensemble relevons les défis», vise la poursuite de la promotion du transport collectif public, la mise à niveau des lignes intérieures et le renforcement du transport par bus. Cette démarche, prend en compte les exigences du développement durable dans le secteur du transport, à travers la décongestion de la circulation dans les grandes villes, la réduction de la pollution et l'adoption de programmes d'économie d'énergie. Il s'agit à ce propos, d'assurer le suivi de la consommation de la flotte publique, d'utiliser les énergies alternatives et de rationaliser la consommation d'énergie. Le renforcement du transport ferroviaire constitue l'un des principaux axes de la stratégie de développement du secteur. A cet effet, la réalisation du projet du réseau ferroviaire rapide (RFR) sera entamée au cours du deuxième semestre 2010. Ce projet dont le coût est estimé à un Milliard de Dinars, comporte deux lignes: la première relie Tunis et la Manouba et la seconde Tunis et Ezzouhour. Chaque train, dans ce réseau, dispose d'une capacité de 2000 voyageurs, soit l'équivalent de près de 1200 voitures. La vitesse commerciale est estimée à 40 kilomètres/heure avec une vitesse maximale de 120 Kilomètres/ heure. Ce projet ferroviaire (la première partie), va bénéficier à environ 600 mille habitants des régions de Mellassine, Bardo, Manouba, Douar Hicher, El Hrairia et Sidi Hassine. L'accent sera mis, au cours de la prochaine période, sur la consolidation de l'infrastructure portuaire et aéroportuaire, en vue de faire de la Tunisie un centre régional de services. La réalisation du port en eau profonde d'Enfidha et l'aménagement programmé des trois zones logistiques à Radès, Djbel El Ouest et Enfidha ne font que confirmer cette démarche. Les efforts seront également axés sur la baisse du coût des services logistiques, l'amélioration de la qualité des services, la réduction des délais de livraison des marchandises et la facilitation des procédures douanières. Il convient de signaler que le coût des services logistiques en Tunisie représente 20% du PIB, soit 9 milliards de dinars, contre 15% en Turquie et 10% en Europe. L'objectif visé est donc de réduire ce taux à 15%. La prochaine période sera, également, marquée par la mise en œuvre d'un plan visant l'aménagement des zones logistiques dans les grandes agglomérations urbaines (Tunis, Sousse, Sfax, Jendouba, Gafsa et Zarzis) et aux alentours des ports de Radès et d'Enfidha.