La défaite essuyée par le Club Sfaxien à Lusaka face au Zanaco (0-1) a fait perdre à notre représentant le leadership de sa poule dont s'est emparé le FUS de Rabat grâce à sa victoire aux dépens de Haras Al Houdoud (1-0). L'équipe marocaine compte six points contre le Club Sfaxien qui occupe désormais la seconde place en compagnie de Zanaco avec quatre points. Malgré cette défaite, les chances de qualification des « Noir et Blanc » demeurent intactes à trois journées de la fin du tournoi. Sur les trois rencontres restantes les protégés de Lechantre recevront à deux reprises (Zanaco et Haras Al Houdoud) contre un seul déplacement (le FUS de Rabat). Fébrilité défensive manifeste Sans vouloir leur chercher des circonstances atténuantes les Clubistes de Sfax, ont été, à l'évidence, gênés par le mauvais état de la pelouse parsemée de bosses et de crevasses qui rendaient le contrôle de la balle des plus difficiles. Khalloufi en sait quelque chose sur le but anodin qu'il encaissa et sur lequel sa responsabilité demeure cependant entière. C'est que, au-delà de l'état piteux du gazon, les Sfaxiens ont laissé entrevoir des carences manifestes plus particulièrement en défense qui a paru bien fébrile à chacune des accélérations. Zambiennes. L'axe central notamment a été, à cet effet, hésitant et commit de nombreuses erreurs qui ont failli coûter cher n'eurent été les sauvetages de Khalloufi. Le latéral droit, Yussufu, dont c'est la première titularisation après une longue absence s'est soucié davantage de monter en attaque que de couvrir sa zone. H.Abbès n'en fut pas plus performant, se faisant prendre à maintes reprises de vitesse par le rapide attaquant Kalindo auteur du but de la victoire (31'). Une relance défaillante Le CSS a failli aussi au niveau de la relance et de la construction du jeu. Touré, en petite forme et Dridi à court d'inspiration n'ont pas réussi à imposer en phase offensive, le jeu des siens. Le travail d'approche a été souvent approximatif et, à ce niveau l'absence de Kamel Zaïem, suspendu, s'est faite lourdement sentir. Toujours est-il que Younès et Agba, mal pourvus en bonnes balles n'ont pas pesé lourd sur la défense adverse. Les séquelles d'un voyage harassant Derrière la prestation mi-figue mi-raisin du CSS, il faudrait certainement évoquer les séquelles d'un déplacement harassant, en Zambie, bien qu'il ait été effectué à bord d'un avion spécial. Le groupe « Noir et Blanc » s'est envolé la veille de la rencontre pour Lusaka où il est arrivé après neuf heures de vol et il est normal que le lendemain les joueurs ne soient plus sur le terrain en possession de la totalité de leurs moyens physiques Ils ont, en effet, manqué de fraîcheur et n'ont pu de ce fait, négocier les débats avec l'engagement escompté. Il va sans dire, que Lechantre, au-delà de la défaite somme toute frustrante car en dépit des carences constatées, le CSS méritait un résultat de parité, a dû tirer les enseignements qui s'imposent et pouvoir refaire le terrain perdu, ce samedi, contre ce même Zanaco.