Outre la femme de ménage qui lui faisait les yeux doux, ne ratant apparemment aucune occasion pour l'approcher, sinon s'y frotter carrément, la maîtresse de céans semblait également s'y intéresser. En tout cas, c'est ce qu'il a cru… Eté 2009. L'époux était à l'étranger pour un voyage d'affaires ; d'ailleurs il était accompagné par sa fille aînée qui préparait parallèlement son mariage. Pour l'épouse, c'était donc l'occasion à ne pas rater, le moment propice afin de donner un coup de peinture à la demeure, laquelle en avait grandement besoin. En prévision bien entendu des noces de la fille. Aussi, n'a-t-elle pas hésité un moment, contactant un badigeonneur que des amies lui ont recommandé ; elles ont même loué son talent et sa dextérité. Comme prévu, toujours selon les conseils de ses amies, ce dernier n'a pas fait de difficulté, acceptant au passage les conditions de la femme, tout en l'avisant cependant que le travail pourrait prendre une dizaine de jours, sinon plus. Bref, il n'a pas tardé à entamer son travail dans les meilleures conditions, d'autant qu'il a bénéficié de la sollicitude de la maîtresse de céans et, surtout, de la femme de ménage, une jeune divorcée apparemment en quête d'une nouvelle âme-sœur pour meubler ses longues nuits de solitude. En tout cas, le bonhomme n'a pas été insensible au charme et aux beaux restes de la quadragénaire, profitant de l'aubaine pour flirter et vivre quelques moments d'extase pendant les fréquentes absences de la première dame du logis. Cette dernière, compatissante manifestement, était également aux petits soins envers le « pauvre » badigeonneur qui s'éreintait littéralement pour subvenir aux besoins de sa famille, composée entre autres d'une vieille mère, de deux sœurs et trois frères dont il était l'aîné. Or, le « pauvre » badigeonneur en question allait mal interpréter cette attention un peu particulière, croyant dans la foulée qu'il s'agissait tout bonnement d'une invite et que la bonne dame en pinçait pour lui. Aussi, profitant un jour de l'absence de la femme de ménage, partie effectuer des courses dans le marché du coin, le gaillard ne s'est-il pas empêché de rejoindre la maîtresse de céans dans la cuisine, l'enlaçant par derrière et essayant de l'embrasser ! Surprise tout d'abord, mais non moins effrayée par cette subite entrée en la matière, la jeune femme a fini par retrouver rapidement ses esprits et tenter de repousser l'assaillant, dont la force aurait décuplé sous l'emprise de son désir. Elle ne fut sauvée que grâce au retour de la femme de ménage, puisqu'à deux elles sont parvenues à le maitriser, avant d'alerter les policiers de la localité. Passé récemment en jugement, le badigeonneur indélicat a été condamné à cinq ans de prison ferme…