Nous ne sommes qu'au tout début de l'année scolaire et déjà les scènes de violence dans l'enceinte même de nos lycées débordant par la suite inéluctablement dans la rue sont devenues ces derniers jours monnaie courante. La semaine dernière, une banale altercation entre trois lycéens (?) appartenant au Lycée secondaire d'Hammam-Lif devant passer l'année prochaine leur baccalauréat dégénéra gravement en une rixe qui aurait pu tourner au drame. L'affaire débuta lors d'un match de football se déroulant dans le terrain non protégé du lycée et n'entrant pas dans le cadre des séances normales d'éducation physique. Un petit accrochage pour un ballon mal négocié et les menaces de fuser de part et d'autre. Le lendemain à 18h, les renforts d'individus étrangers au Lycée et appartenant aux deux camps étaient au rendez-vous. Une bataille générale s'en suivit juste devant le portail principal de l'institution éducative semant la pagaille et la terreur parmi les élèves et même les enseignants et les administratifs. Gourdins et armes blanches étant exhibés au vu et au su de tout le monde dans la mêlée sans la moindre crainte. Deux élèves, parmi le trio initial, blessés avec des certificats médicaux initiaux respectivement de 10 et 7 jours de repos à l'appui. Une présence régulière du service d'ordre devant le Lycée dissuadera à coup sûr les contrevenants et sécurisera par ricochet élèves enseignants et administratifs et ce surtout à 18h où les ténèbres sont déjà bien installés. Autre problème de taille concernant ce Lycée : les trains amenant le matin les élèves d'Ezzahra et d'Hammam-Lif n'arrivent à la gare qu'à …8h05' ! Le temps que les élèves parcourent à la hâte la distance les séparant du Lycée, et c'est déjà 20 bonnes minutes perdues quotidiennement sans oublier la perturbation du bon déroulement des leçons déjà entamées avec les élèves habitant tout près et ne prenant pas le train. La balle est désormais dans le camp de la SNCFT pour revoir sa copie volet horaires de départ de ses trains.