Panique générale indescriptible ce lundi après-midi au sein du lycée secondaire d'Hammam-Lif. Alors que les cours se dispensaient normalement à l'approche de la période cruciale des examens avec tentative effrénée de toutes les parties prenantes pour rattraper le temps perdu, de très graves incidents éclatèrent subitement. L'élève S.A. devant se présenter au bac l'année prochaine fut atrocement tailladé à l'arme blanche sur plusieurs parties de son corps par des individus étrangers au lycée. L'agression ayant eu lieu devant le portail de l'institution éducative lors de la récréation. Saignant abondamment et souffrant le martyre il eut néanmoins la vie sauve en se ruant avec l'énergie du désespoir à l'intérieur de son école. Mais les agresseurs ne l'entendirent pas de cette oreille et le poursuivirent même dans la cour. Mais heureusement que l'intervention de tous les présents (cadres administratif et enseignant, élèves) put le soustraire au pire. Les forces de l'ordre furent alertées et le blessé dirigé en urgence sur l'hôpital des grands brûlés de Ben Arous. Sofiene Sghaier le directeur du lycée resté tard dans la nuit à son chevet à l'hôpital nous informa que son élève était sorti d'affaire et que sa vie n'était plus en danger et qu'il regagnerait sous peu les bancs du lycée grâce à l'intervention énergique et très efficace du Pr Mondher Mbarek et de son équipe. Egalement tard dans la nuit et toujours selon le directeur, tous les agresseurs ont été arrêtés par les forces de l'ordre.
Ezzahra Braquage d'une femme médecin militaire Vendredi 7h du matin, Madame A. M, médecin capitaine au sein de notre armée nationale et travaillant à la capitale ralliait tranquillement à bord de sa voiture particulière son poste de travail en provenance de Hammam-Plage son lieu de résidence tout en arborant son uniforme réglementaire. A hauteur d'Ezzahra et au niveau des feux de signalisation, une voiture berlingot appartenant au ministère du transport selon son N° 17 rouge de la plaque minéralogique blanche avec deux personnes à bord lui fit une queue de poisson l'obligeant à l'arrêt. L'un des deux occupants mit pied à terre et tenta d'ouvrir la portière avant du capitaine avec force tout en l'invectivant et en l'abreuvant d'un répertoire de bas de gamme et digne des bas-fonds des faubourgs les plus pervers. La « rassurant »( ?) de garder la vie sauve et de préserver son intégrité physique si elle coopérait à quitter son véhicule et le lui céder sans résistance ! Mais heureusement qu'elle eut la présence d'esprit et la promptitude de tout verrouiller. Elle démarra en trombe pour les éviter mais ils la rattrapèrent un peu plus loin en jetant leur véhicule contre le sien pour l'obliger à se garer sur le bas côté voire à l'envoyer carrément dans la nature. Finalement elle parvint à leur fausser compagnie au prix d'une course folle et avec beaucoup de sang froid l'amenant tout droit dans l'enceinte sécurisante de son lieu de travail gardé par les sentinelles militaires. A signaler qu'elle a eu le temps de relever le numéro minéralogique de la voiture tout en mémorisant parfaitement les traits de ses deux agresseurs. Les localiser n'est plus une question d'heures nous dit-on. Cependant, Il est grand temps que les patrouilles de nos vaillantes forces de l'ordre redoublent leurs déjà gigantesques efforts histoire de sécuriser les citoyens(es) exposés(es) depuis le 14 janvier à moult menaces et exactions de ce genre !