Nous avons évoqué dans notre édition du 24octobre 2010 l'histoire d'un éleveur de la localité de Sidi Fradj de la délégation de chebika qui fut dernièrement victime du vol de ses dix sept moutons ; perpétré par des malfrats qui avaient cette nuit là démoli les murs d'un garage avant de pénétrer dans le local pour s'emparer des bêtes. Cet éleveur vient de récupérer seize moutons seulement, mais il était très content. Il s'est avéré selon l'enquête menée par la garde nationale que pour fêter l'événement les voleurs avaient égorgé un de ses moutons volés. Cette nuit là ; son voisin surpris par le passage d'une camionnette étrangère à la localité chargée de bêtes eut le réflexe d'inscrire le numéro d'immatriculation de ladite camionnette qu'il a remis le lendemain à la victime qui venait de perdre tout espoir de retrouver ses moutons. Ce dernier ; muni de ce numéro se dirigea illico au poste de la garde nationale où il déposa une plainte en présentant le numéro d'immatriculation aux agents. Il s'est avéré que ce numéro ne figure pas sur les registres des services des mines et que le voisin (agriculteur), se serait trompé en reproduisant ce numéro sur un bout de papier de fortune. Le même agriculteur en se rendant le lendemain dans la localité de Kabbara de la délégation de Nassrallah pour acheter du fumier (des engrais naturels pour augmenter la fertilité du sol) fut grandement surpris en remarquant la présence de ladite camionnette garée non loin d'une bergerie où bêlaient une soixantaine d'ovins. Il téléphona alors à son voisin lui annoncant la bonne nouvelle, Ce dernier informa de son coté les agents de la garde nationale qui se rendirent aussitôt sur les lieux pour arrêter les voleurs, et saisir la camionnette et les troupeau volés à la joie des éleveurs victimes de ces vols qui récupérèrent à l'occasion leurs bêtes volées. Soumis à un interrogatoire plus poussé, les voleurs aux casiers judiciaires bien garnis, reconnurent avoir volé d'autres troupeaux tout en indiquant aux enquêteurs les endroits où se trouvaient ces bêtes. Une soixantaine de moutons furent en effet retrouvés ; saisis et remises à leurs propriétaires. En tout cent soixante deux têtes ovines furent récupérées par leurs propriétaires en deux jours. Quant aux auteurs de ces forfaits, ils sont sous les verrous dans l'attente de leur jugement.