La victime dans cette affaire est un jeune fermier de la localité de Ain Jloula, propriétaire d'une petite exploitation d'élevage de bétail. La nuit des faits, il faisait très froid. Point de passants, et tout paraissait calme quand le fermier regagna son foyer après avoir laissé ses bêtes ruminer en paix ce qu'elles avaient brouté pendant le jour. Il s'allongea sur le divan en face de la télé, en compagnie de son épouse et ses enfants Soudain le maître de céans entendit un bruit suivi du bêlement de ses moutons. Il accourut pour s'enquérir. « Ce sont des sangliers venus chercher de la nourriture dans le sol humide du verger, restez-là où vous êtes. Ces bêtes sont parfois agressives» dit-il à ses enfants. Les suidés quittèrent les lieux en voyant le fermier tenir une lampe électrique d'une main et de l'autre un bâton, pour les chasser. Quelques minutes plus tard ils revinrent à la charge, obligeant le fermier à sortir de nouveau pour inspecter les lieux. Les enfants tremblaient de peur entendant pour la troisième fois un grand bruit et leur père les tranquillisait à chaque fois que ces bêtes arrivaient sur les lieux. Quelques minutes plus tard, le fermier entendit les bêlements des moutons qui s'éloignaient petit à petit de la ferme. En sortant, mauvaise surprise : ses ovins ont disparu. Ce sont cette fois –ci des sangliers ‘humains' qui s'emparèrent de ses bêtes. Un bâton à la main , il galopa derrière les voleurs qui eurent le temps de gagner l'asphalte où une camionnette les attendait. Les voleurs ont en effet attendu le début de l'émission que regardait le maître de céans pour passer à l'action. Le pauvre fermier attendit le lever du jour pour se diriger vers le poste de la garde nationale pour déposer plainte contre les voleurs. Il y rencontra un autre éleveur, victime lui aussi du vol de son troupeau composé de quelque vingt brebis