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Bain de jouvence pour le Vieux Continent
Le Temps du Monde : L'Europe a 50 ans :
Publié dans Le Temps le 21 - 05 - 2007

L'Union Européenne (UE), qui fête cette année le cinquantième anniversaire de sa fondation, offre un étonnant paradoxe: alors que sa population continue de vieillir, ses dirigeants sont de plus en plus jeunes. La preuve par Blair, Zapatero, Merkel, Sarkozy et les autres...
Cette année, l'UE fête le 50ème anniversaire du Traité de Rome, signé le 25 mars 1957, qui en a jeté les fondations. A cette occasion, des manifestations commémoratives ont lieu dans les 27 pays membres, et un peu partout dans le Monde, notamment en Tunisie, où la Délégation de la Commission Européenne a organisé, sous la houlette du chargé d'affaires, M. Bernard Philippe, et avec la contribution des ambassadeurs des pays membres, accrédités dans notre pays, un séminaire le 17 mai, à l'Institut arabes des chefs d'entreprises (IACE), et le lendemain, une réception au Musée de Carthage et un spectacle de danse moderne à l'Acropolium de l'antique cité punico-romaine, intitulé «L'Europe et la Méditerranée: 3 mille ans d'histoire», conçu par Syhem Belkhodja. Ce clin d'œil à la mare nostrum ne nous a pas laissés indifférents, nous autres habitants des rives sud, qui peinons, depuis 1945, date de la fondation de la Ligue des Etats arabes, à nous rassembler dans un ensemble régional digne de ce nom.

Des populations de plus en plus vieilles
Vue du Sud, l'UE semble, à la fois, unie mais hétérogène, puissante économiquement mais incapable politiquement de peser sur les affaires du monde, proche mais lointaine, voire inaccessible pour beaucoup d'entre nous.
La proximité géographique, les liens historiques et les échanges humains et économiques nous la rendent pourtant plus proche, au point qu'elle nous paraît, aujourd'hui, plus attentive à nos problèmes et plus soucieuse de notre avenir que les autres grands acteurs de la scène mondiale, comme les Etats-Unis, la Russie ou la Chine.
Je ne voudrais pas, sacrifiant au rituel des célébrations, m'attarder sur la construction européenne, ses réalisations spectaculaires et ses faiblesses patentes, ni sur les relations, souvent compliquées et problématiques, qui lient l'UE à ses voisins du Sud, ni sur la nécessité de relancer l'intégration euro-méditerranéenne, que beaucoup d'entre nous appellent de tous leurs vœux, tout en déplorant ses blocages inexplicables. Je voudrais simplement évoquer l'un des nombreux paradoxes que l'Europe offre aujourd'hui à notre réflexion: celui d'un continent qui continue de prendre de l'âge, tout en affichant une insolente jeunesse. Et ce n'est pas là une simple métaphore. Explication...
Longtemps appelée le Vieux Continent, par allusion à sa profondeur historique, l'Europe vieillit, aujourd'hui, pour de bon. Ce vieillissement de la population concerne l'Europe des Quinze, mais aussi les douze nouveaux entrants. Malgré des différences dans les évolutions, qui attendent les différents pays, la perspective future est celle d'un changement global des structures démographiques avec, dans l'ensemble de l'UE, la probabilité d'un doublement d'ici à 2050 du nombre de personnes âgées de plus de 65 ans. En effet, selon une étude réalisée dans six pays (France, Suède, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne), cette partie de la population devrait passer de 16,5 % en 2000 à 28 % en 2050.
Tous les pays européens sont donc appelés à relever, au cours des prochaines années, des défis d'ampleur comparable, liés aux conséquences économiques et sociales de l'arrivée à l'âge de la retraite des générations nombreuses, nées au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, et à l'élévation continue de l'espérance de vie. Les gains d'espérance de vie se mesurent également au fait que la part des personnes très âgées (80 ans ou plus) dans l'ensemble des personnes âgées de plus de 65 ans est passée, en Europe, de 23% en 2000 à 37% en 2005. Cette situation ne manquera pas d'avoir un impact sur la population active. Une forte diminution des actifs devrait être constatée dans tous les pays qui se traduira par une dépendance croissante des inactifs par rapport aux actifs. D'ailleurs, l'adaptation des régimes de retraite aux changements démographiques constitue, aujourd'hui, l'un des sujets de préoccupation de tous les Etats membres de l'UE, l'un des axes de leur coopération et, par conséquent, l'un des thèmes majeurs des campagnes électorales, comme nous l'avons constaté, une nouvelle fois, lors de la dernière présidentielle française.
Parallèlement à ce processus de vieillissement de la population, nous observons, dans cette «Vieille Europe», un phénomène complètement inverse, celui du rajeunissement progressif de ses élites dirigeantes. La preuve: la moyenne d'âge des chefs de gouvernements en poste actuellement dans les 27 pays membres de l'UE ne dépasse guère 52 ans (voir encadré), soit exactement l'âge du dernier venu dans le club: le Français Nicolas Sarkozy.

Des dirigeants politiques de plus en plus jeunes
Le 10 mai, le Premier ministre britannique Tony Blair a annoncé sa décision de démissionner de ses fonctions, à partir du 27 juin prochain, après dix ans passés au ''10, Downing Street''. Celui qui a revitalisé le Labour (parti travailliste), obtenu la paix en Irlande du Nord et présidé au redressement de l'économie britannique, part ainsi à la retraite, après avoir assuré deux mandats et demi, de 1997 à 2001, de 2001 à 2005 et de 2005 à 2007. A son arrivée à la tête du gouvernement, à 43 ans, Blair était le plus jeune Premier ministre du XXe siècle, le premier à être né après la Seconde Guerre mondiale et le premier à faire un bébé au gouvernement. A 54 ans, celui qui incarne le mieux la modernité européenne sera bientôt l'un des plus jeunes retraités de Grande Bretagne.
Le 16 mai, Nicolas Sarkozy a pris officiellement ses fonctions comme président de la République française. A 52 ans, il succède à Jacques Chirac, de 23 ans son aîné, qui a quitté l'Elysée à bord d'une voiture, sous les applaudissements - et les larmes - des employés et des membres de son cabinet qui l'ont supporté, au propre comme au figuré, pendant 12 ans.
Une page de l'histoire de France est ainsi tournée. Une génération s'en va, une autre la remplace. La France change d'ère, rajeunit à vue d'œil et se met à l'heure de l'Europe. Sarkozy sera-t-il «le Blair français», comme l'espèrent ses électeurs ? Parviendra-t-il à juguler le chômage et à obtenir le plein emploi ? Saura-t-il moderniser son pays et «rassembler des majorités au-delà de sa propre famille politique pour obtenir des résultats importants», comme il en a exprimé l'intention ? Les Français peuvent toujours espérer. Mais ils doivent, surtout, accepter le changement et y contribuer, quitte à se faire un peu violence.
Quelques heures après son «intronisation», celui que l'on surnomme déjà «Speedy Sarkozy» a pris l'avion pour Berlin. Aussitôt débarqué, il prend la chancelière Angela Merkel dans ses bras, lui fait la bise, la tutoie et lui sert du «chère Angela». En deux pas deux mouvements, le «couple franco-allemand» se resserre. La «jeunesse» des deux responsables, qui ont, respectivement, 52 et 53 ans, est sans doute pour beaucoup dans cette complicité, autant - sinon plus - que leur appartenance à une même famille politique: les libéraux démocrates.
Avec le départ de Jacques Chirac, l'un des derniers chefs d'Etat européens à avoir été témoin de la Seconde Guerre Mondiale, l'Europe tourne définitivement la page du 20ème siècle pour entrer de plain pied dans le 21ème. Plus que d'un simple changement de génération, provoqué par le cycle de l'évolution naturelle, nous assistons aujourd'hui, en Europe, à une véritable rupture à la fois générationnelle, idéologique et politique. Les nouveaux venus ne se contentent pas, en effet, d'être de dignes successeurs de leurs aînés. Ils essaient aussi d'apporter un nouveau style, une nouvelle idée de la politique et de nouvelles manières d'exercer le pouvoir.

De nouvelles formes de leadership politique
Ce changement - de génération et de style - est le résultat d'un certain nombre de facteurs objectifs. Nous en citerons ceux qui nous paraissent les plus déterminants.
Il y a, d'abord, la fin des grandes idéologies mobilisatrices des masses populaires (communisme, nationalisme...), qui ont provoqué par le passé tant de conflits et de guerres, et l'avènement de la mondialisation et de ses corollaires: le triomphe de l'économie de marché et de la pensée unique, la démocratie libérale en l'occurrence, avec ses diverses déclinaisons.
Cette profonde mutation idéologique s'est accompagnée, presque naturellement, par le recul des anciennes formes de leadership politique, qui s'appuyaient sur le charisme des hommes, la légitimité de leurs combats passés et leur cooptation par de grands partis à forte implantation populaire. Beaucoup de ces partis dits historiques ont d'ailleurs vu leurs bases électorales se rétrécir comme une peau de chagrin. Prenant la mesure des changements intervenus, certains d'entre eux ont su se transformer et se replacer sur l'échiquier politique, non sans quelques contorsions idéologiques. C'est le cas, notamment, du Parti travailliste britannique et du Parti socialiste espagnol, qui sont revenus au premier plan après de brèves traversées du désert. D'autres, comme le Parti socialiste français, n'ont pas su se libérer de leurs carcans idéologiques pour répondre au désir de changement d'une majorité de leurs électeurs. La sanction n'a pas tardé.
Autre changement important: le débat politique n'oppose plus vraiment des idées, puisque tout le monde (ou presque) puise ses concepts dans un même moule idéologique, la démocratie libérale en l'occurrence. Il oppose désormais des programmes socio-économiques, où la priorité est souvent donnée aux questions liées au bien-être des électeurs et à leurs attentes en matières d'emploi, de pouvoir d'achat, d'habitat, d'éducation, de santé, de sécurité...
Cet appauvrissement idéologique est à l'origine de l'apparition d'une multitude de petits partis (Verts, Chasse et pêche, etc.) qui ont provoqué un émiettement du champ politique et un éparpillement des suffrages. Conséquence logique: les formations politiques les mieux établies éprouvent d'énormes difficultés à constituer des majorités absolues. Autre conséquence: la plupart des gouvernements en place dans les 27 pays européens sont constitués de larges coalitions qui regroupent des partis hétérogènes qu'unit un petit dénominateur commun. Cette faiblesse constitutive des gouvernements fait paradoxalement la force de la démocratie européenne, à savoir le dynamisme de ses élites dirigeantes, leur capacité de mouvement et leur besoin de changement permanent...
Le développement des médias, notamment audiovisuels, et des nouvelles technologies de l'information, qui jouent désormais un rôle déterminant dans la révélation et l'accomplissement des destins politiques, a donné naissance à une nouvelle génération d'élus - et je ne parle pas ici de leaders - qui savent «vendre» leur image et faire leur «marketing» politique en manipulant ces nouveaux outils. Et c'est là le dernier avatar de la démocratie occidentale: pour se faire élire, un homme politique n'a plus besoin de se faire prévaloir de grands desseins politiques. Il peut compter sur le savoir-faire d'une poignée de bons communicateurs et de conseillers en communication, qui savent analyser les sondages de popularité et, si nécessaire, en réorienter la tendance dans le sens souhaité.


La jeunesse du continent
Les plus jeunes chefs de gouvernement européens sont le Suédois John Fredrik Reinfeldt et le letton Aigars Kalvitis (41 ans). Les plus âgés sont l'Italien Romano Prodi (68 ans) et le Chypriote Tassos Nikolaou Papadopoulos (73 ans). La moyenne d'âge ne dépasse guère cependant 52 ans.
Allemagne : la Chancelière fédérale Angela Merkel, présidente de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), en poste depuis novembre 2005, a 53 ans.
Autriche : le chancelier fédéral Alfred Gusenberg, président du Parti social-démocrate, en poste depuis janvier 2007, a 47 ans.
Belgique, le Premier ministre Guy Verhofstadt, un libéral démocrate, en poste depuis juin 1999, a 54 ans.
Bulgarie : le Président Georgui Parvanov, du Parti socialiste bulgare (PSB), en poste depuis janvier 2002, a 50 ans. Il a été réélu pour un second mandat en octobre 2006.
Chypre : le Président Tassos Nikolaou Papadopoulos, encposte depuis février 2003, a 73 ans.
Danemark : le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen, en poste depuis 2001, a 54 ans.
Espagne : le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, socialiste, en poste depuis avril 2004, a 47 ans. Son prédécesseur José Maria Aznar (1996-2004) avait 43 ans lorsqu'il a accédé à la tête du gouvernement, en 1996.
Estonie : le Premier ministre Andrus Ansip, a 51 ans.
Finlande, le Premier ministre Matti Teneli Vanhanen, membre du parti du centre (Kesk), en poste depuis juin 2003, a 52 ans. Il a été réélu en avril dernier.
France : le Président Nicolas Sarkozy, président de l'UMP (droite libérale), qui a pris ses fonctions le 16 mai courant, a 52 ans.
Grèce : le Premier ministre Kostas Karamanlis, président du parti Nouvelle Démocratie, en poste depuis mars 2004, a 51 ans.
Hongrie : le Premier ministre Ferenc Gyurcsany, en poste depuis septembre 2004 à la tête d'une coalition socialiste-libérale, a 46 ans.
Irlande : le Premier ministre Bertie Ahern, dirigeant du parti Fianna Fail, en poste depuis 1997, a 55 ans.
Italie : le Président du Conseil, Romano Prodi, appartenant à la coalition de partis de centre-gauche l'Union, en poste depuis février 2005, a 68 ans.
Malte : le Premier ministre Lawrence Gonzi, en poste depuis mars 2004, a 54 ans.
Lettonie : Aigars Kalvitis, Premier ministre en exercice depuis le 2 décembre 2004, a 41 ans.
Lituanie : le Premier ministre Gediminas Kirkilas, en fonction depuis le 4 juillet 2006, a 56 ans.
Luxembourg : le Premier ministre Jean-Claude Juncker, en poste depuis 1995, a 53 ans.
Pays-Bas : le Premier ministre Jan Peter Balkenende, un chrétien-démocrate, en poste depuis juillet 2002 a 51 ans. Ses compatriotes l'appellent «Harry Potter», en allusion à son visage enfantin et sa paire de lunettes de garçon studieux.
Pologne : le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, en poste depuis juillet 2006, a 58 ans.
Portugal : le Premier ministre José Socrates, secrétaire général du Parti Socialiste, en poste depuis février 2005, a 50 ans.
Roumanie : le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu, membre du Parti national libéral depuis décembre 2004, a 55 ans.
Royaume Uni : le Premier ministre Tony Blair, en poste depuis 1997, a 54 ans. Le très probable successeur de Blair, à partir du 27 juin, est Gordon Brown, ancien journaliste devenu, depuis 1997, Chancelier de l'Echiquier (ministre de l'Economie et des Finances du Royaume-Uni), a 56 ans.
Suède : le Premier ministre John Fredrik Reinfeldt, chef du parti conservateur Moderaterna, en poste depuis octobre 2006, a 41 ans.
Slovaquie : le Premier ministre Rober Fico, leader du parti Direction-Social-Démocratie, en poste depuis 2006, a 42 ans.
Slovénie : le Premier ministre Ivan Jansa, chef du parti démocrate slovène, en poste depuis 1995, a 49 ans.
Tchéquie : le Premier ministre Mirek Topolanek, en poste depuis août 2006, a 50 ans.


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