L'Association des Anciens d'Ibn Charaf a été créée le 18 novembre 2008. Elle compte actuellement environ 300 adhérents parmi lesquels figurent de grands juristes tunisiens, 25 universitaires, des musiciens dont le célébrissime Amor S'Habou, l'ancien joueur du C.O.T. et de l'équipe nationale Ali Kâabi. L'Association a déjà organisé huit manifestations entre autres à Hammamet et au Kef. Bientôt elle aura son site internet. Depuis peu, elle est entrée en partenariat avec l'Association Tunisienne de Communication et des Sciences de l'Espace. Nous avons eu un bref entretien avec son président M. Fethi Guesmi (maître de conférence à l'Institut supérieur des Sciences Humaines de Tunis-département d'arabe) qui a poursuivi ses études secondaires à Ibn Charaf de 1971 à 1978 : « Nous attendons d'avoir un local digne de l'Association ; pour le moment, nous siégeons dans un petit bureau de l'Institut des Sciences Humaines de Tunis. Ce local est une urgence pour notre association parce que nous avons retrouvé de précieux documents appartenant à l'ancien Lycée Ibn Charaf et qu'il nous faut conserver dans un lieu sûr et définitif. Parmi ces documents, on recense 9000 ouvrages, revues et manuscrits utilisés autrefois par les élèves de l'établissement à propos desquels nous avons appris qu'ils venaient de tous les coins du monde. Nous avons retrouvé également les archives du Lycée Ibn Charaf et des armoires encore intactes de son administration».
Anniversaire et retrouvailles
Dans le cadre de la célébration de son deuxième anniversaire, l'Association des Anciens d'Ibn Charaf organise cet après-midi à partir de 15 heures, une rencontre poétique et musicale qu'animeront des poètes eux-mêmes anciens élèves du Lycée : il s'agit de Habib Zennad, Souf Abid, Fathi Guesmi, Adam Fathi. Deux professeurs de l'Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis (l'ancien lycée Ibn Charaf, où se tiendra la rencontre) poètes également, participeront à cette manifestation conviviale : ce sont Khaled Oueghlani et Mouldi Bouaicha. Ces retrouvailles donneront lieu à des lectures de poèmes et à des intermèdes musicaux et rythmiques assurés par Belgacem Marzouk Mejri qui joue, comme certains le savent déjà, sur des éléments d'artillerie transformés en instruments de percussion pour battre au lieu des tambours de la guerre ceux de la paix et du bonheur.