Après la séparation à « l'amiable » avec Pierre Lechantre au lendemain de la défaite en finale de la coupe de la CAF, le Club Sfaxien s'est attelé aussitôt à lui trouver un successeur qui satisfait au profil requis, l'autorisant à atteindre avec le groupe les objectifs tracés, à la fois à court et long termes. Parmi les candidats approchés pour succéder au technicien français figure l'ex-entraîneur de l'Espérance de Tunis, Faouzi Benzarti dont les chances de passage au club « Noir et Blanc » apparaissent, cependant, bien réduites après qu'il ait mis, semble-t-il, haut la barre, exigeant un faramineux salaire de l'ordre de 50 mille dinars par mois. En effet, Le CSS a fait savoir, avant-hier, à la radio Mosaïque, par le biais de son 1er vice président, Imed Messeddi, qu'il lui est impossible de satisfaire les exigences financières de Faouzi Benzarti, estimées fort excessives et, surtout, au-delà de ses moyens . Le CSS et la cavale de Benzarti Faouzi Benzarti est, certes, libre de demander ce qu'il veut, mais il est, à première vue, en même temps curieux et étrange de le voir exiger un salaire exorbitant pour n'importe lequel de nos clubs. A l'Espérance le salaire qu'il percevait était, croyons-nous savoir, aux alentours de trente mille dinars, pourquoi alors a-t-il exigé presque le double au Club Sfaxien ? Il n'y a pas à être sorcier pour deviner que Faouzi Benzarti en choisissant, ainsi, à mettre les responsables dans l'impossibilité de lui donner satisfaction a voulu tout simplement faire signifier aux dirigeants qu'il n'est pas disposé à entrainer le CSS. Il n'échappe à personne que Benzarti n'est pas le genre d'entraineur qui forge patiemment une équipe hautement compétitive mais qui cherche, plutôt, les clubs en mesure de jouer dans l'immédiat pour les titres, ce qui n'est pas actuellement le cas du groupe « Noir et Blanc »Les Khalloufi et consorts ont en effet tout perdu cette saison dans la mesure où leurs chances dans la course au titre paraissent fort réduites. En fait pourquoi le/ou les membres de la commission consultative du club qui ont approché Benzarti ont-ils pensé à faire venir cet entraineur au CSS qu'il a, sans crier gare, laissé tomber après deux journées du championnat (saison 1996-1997, si l' on se trompe pas) pour atterrir au club Africain .Le public sfaxien , lui, n'a pas oublié et, surtout n'a pas pardonné à cet entraineur de l'avoir minimisé aussi le club qui, dans leur cœur, est plus grand que tous.