Aimer, c'est normal qu'on aime, car nous avons tous un cœur qui vibre pour quelqu'un ou pour quelque chose! Un cœur qui au fond de nous renferme des histoires secrètes et parfois déclarées, et malgré le feu brulant de l'amour, le cerveau ne doit pas influer à commettre des actes hostiles à l'amour vierge, ou, nuire au bien-aimé! L'affaire d'aujourd'hui est une histoire d'amour déclarée d'un seul côté, un amour fou, car L.., fonctionnaire dans une société sise au sud du pays, et habitant un village du cap-bon, a aimé follement sa voisine, une jeune fille splendide, au visage angélique, il ne jurait que par elle, en contre partie, N.., ne se souciait pas de cet amour, elle ne lui accordait aucune attention, et malgré les supplications de L.., elle restait froide à ses déclarations! Le grand tournant de cette histoire débuta le jour où N. a ouvert son cœur à son prince charmant venu demander sa main auprès de ses parents, ce jour là, L. était furieux, il se cacha dans un buisson, et lorsque la voiture du fiancé passa par là, il lança une pierre qui brisa la vitre avant du véhicule, les parents de N. ont tout de suite informé le fiancé qui déposa une plainte contre "l'infortuné". La deuxième étape suivit par L. consistait en une propagande calomnieuse contre N.., dans le but de provoquer une rupture des fiançailles, mais c'était sans compter avec la sagesse de l'heureux élu qui connait toutes les péripéties de la sale histoire. Deuxième plainte déposée contre L., cette fois-ci le verdict rendu par le tribunal le secoua, il signa même un acte de cesser de nuire à N. La nuit des noces de la jeune fille, L. qui suivait avec amertume les informations concernant son "amour" par l'intermédiaire de ses amis, se pointa sans invitation, il assistait à la fête la mort dans l'âme, et fort encouragé par la quantité d'alcool qu'il ingurgita il provoqua une bagarre pour attirer l'attention, tout en blasphémant et injuriant ! Troisième plainte, cette fois, elle lui couta un mois de taule. A la sortie de prison, il alla déposer une lettre de déclaration d'amour sous la porte de N. Alors, le mari et ses frères se vengèrent en le tabassant brutalement, il rentra trainant ses pieds, en sang, les vêtements en loques. Deux mois après, il rentra au village par une nuit d'hiver, et après avoir pris sa dose habituelle, il alla brûler le rideau de la maison des parents de N.., en guise de vengeance! Mon cœur brûle encore, criait-il lorsqu'on le livra aux autorités!