Malgré le fait qu'aussi bien les clubistes de Sfax et leurs homologues de Tunis ne passaient pas par une période faste et au-delà du remue-ménage ayant marqué la vie des deux clubs l'on était en droit de s'attendre à un débat intéressant et disputé de bout en bout. L'absence de tout enjeu devait aussi aider les deux protagonistes à développer un football digne de leur rang. Mais finalement on a dû déchanter après la mièvre prestation des uns et des autres. Le jeu des plus quelconques auquel nous eûmes droit notamment en première mi-temps nous donne une idée sur l'immensité du travail qui attend Nabil Kouki et Kaïs Yacoubi et en même temps la nécessité pour les deux clubs de renforcer leur effectif notamment au niveau du compartiment de l'attaque. Kaïs Yacoubi : « Le nul à Sfax me satisfait » A l'évidence les deux équipes qui restent toutes les deux sur une défaite ont joué avec la peur au ventre. Kouki qui venait d'être confirmé au poste de premier entraineur ne pouvait se permettre un second faux-pas consécutif. De son côté Yacoubi ne tenait nullement à inaugurer son bail sur une fausse note. Aussi le match nul a constitué un moindre mal pour les deux parties surtout pour les visiteurs. Kaïs Yacoubi n'a pas d'ailleurs manqué d'exprimer sa satisfaction du point ramené de Sfax : « le match nul réussi en déplacement face à un ensemble sfaxien qui lui arrive rarement de faire des concessions dans son fief. Notre rendement s'est sensiblement amélioré en seconde mi-temps et avec une meilleure réussite devant les bois adverses nous aurions pu l'emporter » Dans le camp sfaxien le résultat de parité ne semble pas arranger les affaires. Les « Noir et Blanc » tablaient sur une victoire susceptible de leur conférer une meilleure sérénité mais l'équipe malgré toute sa bonne volonté n'a pas été en mesure de faire mieux. Le groupe sfaxien a montré de nouveau ses limites notamment en attaque et le recrutement d'un avant pouvant apporter le plus escompté est absolument indispensable.