Il existe encore des détenus politiques, l'amnistie générale ne concerne pour l'instant que ce type de détenus, négociation avec les enseignants, lutte contre la corruption, les victimes de dépassements tels que l'exclusion du CAPES de façon illégale auront gain de cause… Le débat a été axé sur plusieurs questions relatives au concours du CAPES, aux négociations avec les syndicats de l'enseignement de base et de l'enseignement secondaire, la corruption au sein du ministère de l'Education, la libération des détenus politiques et d'opinion ainsi que d'autres sujets tels que l'amnistie générale, le chaos qui règne dans notre pays…Répondant au questions du Temps concernant l'amnistie générale et si elle touchera les prisonniers de Droit commun, M. Baccouche a annoncé que pour le moment la décision ne concerne que les prisonniers politiques et ceux d'opinion. Pour répondre aux interrogations relatives aux grèves prévues par les syndicats de l'enseignement de base et du secondaire, le ministre a précisé que des négociations seront entamées dans ce sens. A remarquer que le premier syndicat compte entamer une grève ouverte jusqu'à la dissolution du gouvernement. Pour ce qui est du concours du CAPES et de recrutement des surveillants le ministre annonce que la transparence sera de mise à ce niveau. D'ailleurs, ceux qui ont été exclus de façon abusive après avoir réussi le concours du CAPES seront intégrés dans le corps d'enseignant. Des enquêtes seront effectués dans ce sens pour dévoiler les personnes impliquées dans la corruption et surtout ceux qui étaient en contact avec la famille du président déchu.