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« Rester au pouvoir, rester au pouvoir, rester au pouvoir »
Les rapports de Wikileaks
Publié dans Le Temps le 03 - 02 - 2011

Un nouveau câble de l'ambassade américaine à Tunis daté du 9 janvier 2006, révélé par Wikileaks, apporte un nouvel éclairage sur les ambitions politiques de l'ex-président Ben Ali à vouloir rester au pouvoir jusqu'à sa mort au moment même où la Tunisie est entrée dans une novelle ère avec la fuite et de la chute de l'ancien raïs. Classé « secret » ce télégramme, rédigé en janvier 2006 par l'ambassadeur US, S.E. William J. Hudson, est une analyse détaillée des mécanismes constitutionnels mis en place par le président Ben Ali, arrivé au pouvoir en novembre 1987, pour s'assurer une présidence à vie.
Le document, d'une remarquable actualité, détaille également les différents scénarii auxquels la Tunisie pourrait être confrontée en cas de la maladie, de la chute ou de la mort de Ben Ali.
Si les diplomates américains estimaient déjà en 2006, qu'il est peu probable que ben Ali renonce au pouvoir, qu'il ferait tout pour s'assurer une présidence à vie en dépit de son âge et de sa maladie – un cancer de la prostate -, ils n'envisageaient pas une short-list de ses probables successeurs.
Dans cette short-list figuraient l'actuel Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, Abdelaziz Ben Dhia, éminence grise du palais de Cartahge, l'actuel président du Parlement Fouad Mebazaa, le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane (à l'époque chargé de la Défense) ou bien encore l'ex-première dame de Tunisie, Leïla Trabelsi Ben Ali.
Arrivé au pouvoir en 1987, après avoir destitué Habib Bourguiba au terme d' « un coup d'Etat médical », Zine El Abidine Ben Ali a modifié la Constitution de son pays à trois reprises (1988, 1992 et 2002) afin de se maintenir à la présidence.
Régnant d'une main de fer, Ben Ali, sa famille ainsi que sa belle-famille, celle de sa femme, les Trabelsi, ont mis la Tunisie en coupe réglée. Tant et si bien que les câbles de l'ambassade américaine qualifient le clan présidentiel de quasi-mafia.
Confronté à une véritable insurrection populaire, qui a balayé la Tunisie aux mois de décembre 2010 et janvier 2011, Ben Ali a pris la fuite vendredi 14 janvier pour se réfugier en Arabie Saoudite avec une partie de ses proches.

Le câble de l'ambassade US (09 janvier 2006).

Dans un pays qui n'a eu qu'un seul président pendant plus de dix-huit ans, tout à coup et exceptionnellement, parler de l'ère post-Ben Ali, est devenue un sujet de discussion récurrent. Plusieurs personnalités haut placées et bien introduites ont récemment fait état devant l'ambassadeur ainsi que devant d'autres officiels de l'ambassade des intentions de Ben Ali pour l'avenir.
Dans la foulée de la récente maladie de Ben Ali (Ref A) et une nouvelle loi sur les « anciens présidents » (Ref B) ces discussions semblent à la surface, être plus pertinentes que les rumeurs habituelles. Alors que nous n'avons aucune preuve que le cancer Ben Ali a atteint le stade où il met sa vie en danger ou qu'il envisage activement sa retraite, il y a quelques scénarios intéressants en cours de discussion, y compris la possibilité que Ben Ali prépare un successeur pour se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Etant donné le cadre constitutionnel et la scène politique, le candidat retenu viendra probablement du Politburo du RCD. Aucune des options ne suggèrent que la Tunisie deviendra plus démocratique, mais les relations américano-tunisiennes bilatérales ne seront probablement pas affectées par le départ de Ben Ali.

(2) L'une des blagues les plus courues sur le président Zine El Abidine Ben Ali (généralement livrées en plaisantant à moitié) c'est qu'il a trois objectifs pour sa présidence : rester au pouvoir, rester au pouvoir et rester au pouvoir.

De nombreuses preuves soutiennent ce point de vue, y compris la modification constitutionnelle de 2002 que lui et le parti RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique) ont menée, modification qui a supprimé l'article qui limitait l'exercice présidentiel à deux mandats, et lui a ainsi donné le droit de gouverner au moins jusqu'en 2014. Ces derniers mois, cependant, la spéculation de plus en plus concrète a été exprimée par des contacts bien placés (en plus les observateurs occasionnels) que Ben Ali n'a pas l'intention de courir à nouveau et peut même retirer avant expiration de son mandat en 2009.

(3) XXX a récemment déclaré à l'ambassadeur que ben Ali veut évier les « difficultés » qui se sont posées lorsque le premier président de la Tunisie, Habib Bourguiba, s'est retrouvé impotent en 1987. A l'époque, Ben Ali a fait valoir que Bourguiba était médicalement inapte à continuer à exercer les fonctions de président, tout en dénonçant la présidence à vie de Bourguiba. Une façon pour Ben Ali d'assurer une transition plus douce serait de préparer un remplacement et le présenter comme le seul candidat variable en 2009.
XXX a dit plus tard à l'ambassadeur que, en fait, Ben Ali n'a pas l'intention de se lancer à nouveau dans les élections présidentielles de 2009. Ce scénario quoique difficile à imaginer pour beaucoup qui ont été des témoins de premier plan du contrôle de Ben Ali de tout pouvoir en Tunisie, permettrait au président de jouir de la gloire d'être le premier dirigeant arabe à volontairement et pacifiquement quitter ses fonctions.

(4) La moitié des Tunisiens passent plus de temps à commenter la santé de Ben Ali et sa toute puissance que la possibilité qu'il puisse se retirer. Ben Ali, dont on dit qu'il est atteint d'un cancer de la prostate depuis début 2003, maintient un rythme d'activités normal et semble être en bonne santé ; toutefois les Tunsiens spéculent souvent sur son teint pâle, sa maigreur ou sa maladie. Alors que certaines personnes peuvent exprimer, leur espoir que la pression américaine et européenne puisse forcer Ben Ali à devenir plus démocratique ou renoncer à la présidence, ils se montrent incapables de pronostiquer sur son successeur. La politique de Ben Ali qui consiste à changer régulièrement ministres et autres hauts fonctionnaires démontre que personne ne jouit d'un soutien large, de respect, voire d'une reconnaissance substantielle chez les Tunisiens.

Le système constitutionnel

(5) Les amendements importants apportés à la constitution approuvés par référendum en mai 2002 qui ont permis aux candidats âgés de plus de soixante-cinq ans de se présenter à l'élection présidentielle ont amené de nombreux Tunisiens à supposer que Ben Ali a l'intention de rester président à vie. Dans le cas de Ben Ali, ces changements lui permettent de se présenter en 2009, et rester président jusqu'aux élections de 2014, lorsque, à l'âge de 79 ans, il sera juridiquement trop vieux pour concourir pour la réélection. Toutefois de nombreux Tunisiens attendent encore cyniquement que Ben Ali change la constitution de nouveau pour lui permettre de continuer à servir comme président jusqu'à sa disparition.

6) Les amendements constitutionnels de 2002 ont également apportés des précisions sur les procédures juridiques concernant la maladie du président, son incapacité et sa mort. Selon la constitution, dans le cas d'une incapacité temporaire, le Président peut déléguer certains de ses pouvoirs au Premier ministre. Au cours de cette période intérimaire, le PM/président par intérim ne peut pas dissoudre l'Assemblée nationale, ni peut-il apporter des changements au Cabinet (Note : lors de la maladie de Ben Ali maladie qui a duré quatre jours au mois d'octobre, il n'a pas choisi de déléguer les pouvoirs. Fin de Note…)
Ce système remplace les dispositions constitutionnelles antérieures que Ben Ali avait utilisées pour destituer Bourguiba, dans lequel le Premier ministre a été chargé de démontrer l'incapacité du président sur la base de certificats établis par sept médecins que le président n'était plus apte à exercer les fonctions de sa charge.
7) Dans le cas où le Président en poste décèle, démissionne ou est empêché d'exercer ses fonction pour cause de maladie ou autre empêchement, le Conseil constitutionnel se réunira pour déterminer si la vacance du siège est « Note définitive » : Note : Les neuf membres du Conseil constitutionnel, qui a été créé en 2001 dans le cadre des révisions constitutionnelles susmentionnées, est généralement responsable de l'examen de nouvelles lois pour assurer la conformité avec la Constitution. Quatre membres sont nommés par le Président, trois par le Président de la Chambre des députés, et trois sont membres en fonction de leurs positions dans le gouvernement : le premier président de la Cour suprême, le président du Tribunal administratif et le président de l'Office National de la Comptabilité).
La majorité absolue du Conseil serait nécessaire pour rendre la présidence vacante. Le Conseil doit alors informer les présidents de la Chambre des Députés et la Chambre des Conseillers de la présente décision qui déclenche l'investiture « immédiate » , mais temporaire du président de la Chambre des députés en tant que président par intérim. Le président intérimaire doit organiser des élections dans les 60 jours et ne peut pas dissoudre la Chambre, changer la constitution, changer de gouvernement, ni se présenter aux élections à la présidence.
8) Ainsi en vertu de la disposition constitutionnelle actuelle, si Ben Ali devait être « temporairement » dans l'incapacité pour cause de maladie, il peut déléguer l'autorité présidentielle au Premier ministre Ghannouchi. Mohamed Ghannouchi, économiste de formation, est une personnalité respectée, formée dans le moule « technocrate ». Si Ben Ali venait à décéder dans l'exercice de ses fonctions, démissionner pour une raison quelconque, ou devenir tellement malade qu'il ne pourrait plus exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel peut déclarer la présidence « vacante » et l'autorité provisoire échoirait à Fouad Mebazaa, l'actuel président de la l'Assemblée nationale. Mebazaa est un pilier du RCD (membre du bureau politique du RCD, ancien ministre et un « survivant » de l'ère Bourguiba), dont la principale tâche en tant que président intérimaire serait d'organiser des élections et, perpétuer la main mise du pouvoir par le RCD.

Qui peut se présenter et être élu

9. Pour être éligible à la présidence, un candidat ne doit pas être âgé de plus de 75 ans, être membre d'un parti qui possède au moins un membre du parlement, et d'obtenir le signatures de 30 députés et / ou des maires. Compte tenu de l'état des partis d'opposition (dont plusieurs sont fragmentés et faibles) et leur absence de programmes politiques, il est peu probable qu'un candidat de l'opposition puisse constituer un sérieux adversaire à un membre du RCD. Il est fort probable que le prochain président viendrait de l'intérieur du RCD compte tenu de son histoire en tant que membre fondateur de la Tunisie, la structure de la base, et son intérêt dans la stabilité et la continuité.

10. La désignation d'un successeur peut être le seul moyen pour Ben Ali de maintenir son héritage comme l'homme qui a apporté un « heureux changement » en Tunisie. Cependant, comme il est devenu expert à faire valser ses conseillers et les membres du cabinet pour empêcher tout individu d'avoir un soutien politique suffisant pour devenir une menace, il est difficile de savoir qui pourrait être ce successeur. Compte tenu du cadre juridique de la présidence, il est prévu que le successeur serait issu du bureau politique du RCD – qu'il soit choisi Ben Ali ou après sa mort. Parmi les candidats possibles, dont la bio info est fournie ci-dessous, figurent le ministre d'Etat, conseiller spécial auprès du président et porte-parole officiel Abdelaziz Ben Dhia, le ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l'étranger, Ali Chaouch,le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, le ministre de la Défense Kamel Morjane et la première dame, Leïla Ben Ali. Aucune de ces personnes ne sauraient probablement apporter des changements importants dans la politique intérieure ou extérieure du gouvernement tunisien, du moins au début.
Le ministre d'Etat Ben Dhia : Ben Dhia est souvent cité comme un successeur possible, compte tenu de sa position de force dans le palais. Puis qu'il est né en 1936, l'âge de Ben Dhia constitue le principal obstacle à la probabilité qu'il serait le successeur de Ben Ali, comme il serait également inéligible à l'élection de 2014. toutefois, la rumeur disant qu'il est autant apprécié par le président que la première dame, Ben Dhia pourrait servir comme une réserve de change en attendant qu'un membre plus jeune de la famille, celle de Ben Ali, ou de sa belle-famille, puisse prendre le pouvoir.
La longue expérience de Ben Dhia dans le gouvernement, y compris sous Bourguiba, peut lui donner un large soutien public, bien que ses responsabilités relativement discrètes dans le palais provoquent une certaine consternation chez les Tunisiens. Ces mêmes responsabilités, inconnues du public, aliment la réputation de Ben Dhia en Tunisie comme une étant une « éminence grise » - un décideur qui agit dans les coulisses du palais ;
Le ministre des Affaires sociales Chaouch : Ali Chaouch ( né en 1948) a occupé deux postes qui lui ont donné une grande visibilité auprès du public tunisien : en tant que Secrétaire général du RCD 2000-04, en tant que ministre des Affaires sociales. Toutefois, il a également occupé le poste méprisé de ministre de l'Intérieur, fonction qui pour lui conférer assez de back-ground gérer une dictature, ne lui vaut pas moins l'impopularité au sein de l'opinion tunisienne.
Le Premier ministre Ghannouchi : (18/08/1941) Technocrate de carrière et économiste de formation, Ghannouchi a servi en tant que Premier ministre depuis 1999. La rumeur laisse entendre que Ghannouchi a dit à de nombreuses reprises qu'il désire quitter le gouvernement, mais n'a pas eu l'occasion de le faire. La durée de son service en tant que Premier ministre suggère également que Ben Ali ne le considère pas comme une menace et qu'il est peu probable qu'il soit considéré comme un remplaçant qualifié. Toutefois, le Tunisien moyen lui voue généralement respect et il est mieux considéré que les autres officiels et les responsables du RCD
La première dame Ben Ali : ( 24/10/1956), alors que des rumeurs courent sur les ambitions politiques de Leila, presque tous les observateurs notent qu'elle n'a pas un appui suffisant auprès du public tunisien. Toutefois, elle ne peut pas être exclue comme un successeur possible, d'autant qu'elle est largement soupçonnée d'être au moins partiellement responsable de la nomination de nombreux officiels. Si cela est vrai, elle a une large gamme d'alliés politiques dans la société tunisienne qui peuvent lui apporter leur soutien – même si cela devait se faire avec la désapprobation du public.
Le ministre de la Défense Kamel Morjane : (09/05/1945), parmi les scénarii à la succession figure cette idée souvent répété que les Etats-Unis sont favorables à Morjane dans la course à la relève. Morjane, nommé ministre de la Défense en août 2005, après des années de service au Nations Unies, avait un moment donné bénéficié du soutien du gouvernement américain pour sa candidature au Haut Commissariat pour les Réfugiés et il a étés utile en tant que ministre. Cependant, nous savons peu de choses sur sa politique ou ses ambitions.


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