Le Temps-Agences - Le président russe Dmitri Medvedev a poursuivi hier ses inspections des infrastructures de transport russes, se faisant contrôler au détecteur de métaux dans l'aéroport Vnoukovo, moins de trois semaines après un attentat suicide qui a fait 36 morts dans un autre aéroport. Les images de télévision russe ont montré Dimitri Medvedev soumis à un contrôle au détecteur des métaux et à une fouille corporelle dans l'aéroport de Vnoukovo. Il était accompagné des ministres de l'Intérieur et des Transports, Rachid Nourgaliev et Igor Lévitine, ainsi que du chef des services secrets (FSB) Alexandre Bortnikov. "Tout va bien ici. Il y a un contrôle à l'entrée, c'est certainement un grand avantage", s'est félicité le président Medvedev. "Il n'y a pratiquement pas d'endroit où l'on peut entrer (dans l'aéroport) sans passer par un détecteur de métaux", a-t-il souligné. Cette visite intervient au lendemain d'une apparition inattendue dans la gare de Kiev à Moscou, d'où partent notamment les trains vers l'Ukraine et la navette vers l'aéroport de Vnoukovo. Il y avait exprimé son mécontentement de constater l'absence de patrouilles policières. L'enquête sur l'attentat du 24 janvier à l'aéroport moscovite de Domodedovo avait mis en lumière l'absence de mesures de sécurité dans la salle des arrivées. M. Medvedev avait alors limogé des responsables des agences fédérales assurant la sécurité des transports, du ministère de l'Intérieur et du FSB. Le chef de la guérilla islamiste du Caucase russe, Dokou Oumarov, a revendiqué l'explosion de l'aéroport de Moscou-Domodedovo et promis à la Russie une année "de sang et de larmes" avec de nouveaux attentats.
