Le Temps-Agences - L'armée égyptienne, en charge du pays depuis la chute le 11 février de l'ex-président Hosni Moubarak chassé par la rue, a appelé hier citoyens et syndicats à cesser les grèves, au moment où les mouvements sociaux prenaient de l'ampleur. Le conseil suprême des forces armées “appelle les citoyens et les syndicats professionnels et ouvriers à assumer leur rôle de la meilleure manière”. “Nous espérons que tout le monde préparera le climat favorable à la gestion des affaires du pays en cette période délicate jusqu'à ce qu'elles soient remises au pouvoir civil légitime et élu par le peuple”, a poursuivi le conseil dans un communiqué lu par un militaire à la télévision d'Etat. Les cyber-militants à l'origine de la révolte qui a fait chuter le président égyptien Hosni Moubarak avaient rencontré l'armée plus tôt dans la journée pour discuter des réformes démocratiques à venir, après la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution. Selon eux, les militaires ont l'intention de proposer des amendements à la Constitution dans les dix prochains jours et de soumettre ces changements à un référendum dans deux mois, conformément aux revendications des protestataires. L'armée égyptienne a commencé dimanche à démanteler les institutions du régime de l'ex-président Hosni Moubarak, qui a cédé le pouvoir vendredi après 30 ans à la tête du pays, poussé vers la sortie au terme de 18 jours d'une révolte populaire sans précédent. La dissolution du Parlement, après des élections fin 2010 entachées selon l'opposition par des fraudes massives, et la révision de la Constitution, qui limite les candidatures à la présidence, faisaient partie des revendications politiques des manifestants. Le gouvernement d'Ahmad Chafic, qui s'est réuni dimanche pour la première fois depuis le départ de Moubarak, a promis de faire de la sécurité sa première priorité. Selon les jeunes militants, l'armée a également promis de “poursuivre en justice tous ceux accusés de corruption, quel que soit leur poste actuel ou passé”. ----------------------------- Armée et cyber-militants ensemble pour des réformes démocratiques Le Temps-Agences - Les cyber-militants à l'origine de la révolution qui a fait chuter Hosni Moubarak ont rencontré l'armée, détentrice des pleins pouvoirs, pour discuter des réformes démocratiques à venir, après la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution. Selon eux, les militaires ont l'intention de proposer des amendements à la Constitution dans les dix prochains jours et de soumettre ces changements à un référendum dans deux mois, conformément aux revendications des protestataires. Le conseil suprême des forces armées a indiqué dimanche qu'il prenait “en charge la direction des affaires du pays provisoirement pendant six mois, ou jusqu'à la fin des élections législatives et pour la présidence de la République”, tout en maintenant, pour la gestion des affaires courantes, le gouvernement formé par Moubarak le 31 janvier. “Nous avons rencontré l'armée (...) pour comprendre leur point de vue et présenter le nôtre”, déclarent Waël Ghonim, un jeune informaticien devenu icône du soulèvement, et le blogueur Amr Salama, dans une note intitulée “Rendez-vous avec le conseil suprême des forces armées” sur un site Internet pro-démocratie. Cadre du géant américain de l'Internet Google, Waël Ghonim a passé 12 jours en détention pendant les manifestations, et raconté être resté en permanence les yeux bandés. Cette rencontre marque une rupture avec le régime Moubarak, qui avait été très lent à considérer les mouvements nés sur Internet comme une force d'opposition légitime. “L'armée a affirmé qu'elle n'aspirait pas à gouverner l'Egypte, et que l'avenir de l'Egypte résidait dans un pouvoir civil”, écrivent Ghonim et Salama. L'armée égyptienne a commencé dimanche à démanteler les institutions du régime de l'ex-président Hosni Moubarak, qui a cédé le pouvoir vendredi après 30 ans à la tête du pays, poussé vers la sortie au terme de 18 jours d'une révolte populaire sans précédent. La dissolution du Parlement, après des élections fin 2010 entachées selon l'opposition par des fraudes massives, et la révision de la Constitution, qui limite les candidatures à la présidence, faisaient partie des revendications politiques des manifestants. Le gouvernement d'Ahmad Chafic, qui s'est réuni dimanche pour la première fois depuis le départ de Moubarak, a promis de faire de la sécurité sa première priorité. ----------------------------- Netanyahu L'armée israélienne est «prête à toutes les éventualités» Le Temps-Agences - Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé hier que l'armée était “prête à toutes les éventualités”, au moment où un “tremblement de terre secoue tout le monde arabe”, lors de la cérémonie d'intronisation du nouveau chef d'état-major, Benny Gantz. “Un tremblement de terre secoue tout le monde arabe et une grande partie du monde Mmusulman, et nous ne savons pas encore comment les choses vont se terminer”, a déclaré Netanyahu au cours de la cérémonie au bureau du Premier ministre à Al Qods. “Nous vivons dans une ère d'instabilité”, a-t-il prévenu après la chute vendredi de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir après 18 jours de révolte sans précédent. “Nous sommes prêts à toutes les éventualités car nous savons que le fondement de notre existence et notre capacité à convaincre nos voisins de vivre en paix avec nous est basée sur l'armée israélienne”, a souligné le Premier ministre. Netanyahu a assuré que l'armée israélienne constituait “la véritable garantie pour assurer notre avenir”. “Nous sommes forts car notre armée est forte”, a-t-il insisté. ----------------------------- La France à la disposition de la justice égyptienne Le Temps-Agences - La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a assuré hier que Paris se tenait “évidemment à la disposition de la justice égyptienne” pour examiner la situation des avoirs que détiendrait en France le président égyptien déchu Hosni Moubarak et son entourage. “Nous sommes évidemment à la disposition de la justice égyptienne comme nous sommes à la disposition de la justice tunisienne pour effectuer toute démarche à cet effet”, a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Paris. Mme Lagarde s'est par ailleurs déclarée “sûre que cette question sera évoquée à l'échelon européen”, interrogée sur son inscription à l'ordre du jour d'une réunion des ministres des Finances européens prévue hier à Bruxelles. La France qui “soutient activement une initiative de la Banque mondiale” sur le recouvrement des avoirs volés (Stolen Asset Recovery, STaR) “exécutera évidemment ses engagements dans ce cadre”, a-t-elle encore souligné.