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Quand l'absolutisme broie tout sur son chemin
Thema - « La bonne gouvernance : quels défis pour le Maghreb ? »
Publié dans Le Temps le 19 - 03 - 2011

« Nous étions toujours conscients que le despotisme triompherait s'il arriverait à faire taire l'élite, ce que nous avons toujours refusé sous l'ancien régime », a affirmé le Prof. Abdeljelil Temimi, président de la fondation Temimi, lors de l'ouverture, mercredi, du 33ème forum de la pensée contemporaine sur le thème « La bonne gouvernance : quele défis pour le Maghreb ? », dont les travaux se poursuivront jusqu'au 18 mars prochain.
Il a ajouté que « le despotisme s'en est allé alors que le peuple est toujours au service des générations futures et de l'histoire de la Tunisie, fidèles aux idées de l'unité, de l'honneur et de la dignité ainsi qu'aux principes de la bonne gouvernance ».
Participent à ce forum, organisé par la Fondation Temimi et l'Ambassade des Pays-Bas en Tunisie, des avocats, des défenseurs de droits de l'homme, des chercheurs, des juristes et des sociologues du Moyen-Orient et d'Europe.
Parmi les thèmes qui seront débattus « Les aspects de la bonne gouvernance politique, économique et sociale », « la société civile et la société politique », « la bonne gouvernance des institutions de sécurité sociale », « le rapport ambigu entre bonne gouvernance et démocratie » et de « Quel modèle pour la bonne gouvernance, la société arabe a besoin ? ».
M.Temimi a relevé que ce congrès se tient dans un contexte particulier marqué par le déclenchement au cours des ces derniers mois des mouvements de révolution en Tunisie et en Egypte et ayant abouti au renversement des régimes de dictature, puis la propagation rapide de ces mouvements en Libye, au Yémen et au Bahreïn.
« Les forces vives, les intellectuels et les élites sont appelés à se mettre à l'oeuvre pour contribuer à l'édification d'un Etat de droit, de démocratie, d'égalité des chances, de liberté d'expression et de développement durable », a souligné le Prof. Abdeljelil Temimi, président de la fondation Temimi.
Il a, dans ce sens, mis l'accent sur la nécessité de bien choisir les nouveaux régimes et responsables qui seront bâtis sur les ruines des régimes « dictateurs » dans les pays arabes qui ont connu une révolution ces derniers mois, relevant l'importance d'instaurer un climat de confiance, de transparence et de respect mutuel entre le gouvernant et le gouverné pour pouvoir assurer la bonne gouvernance.
Prenant part à ce Forum, Mme Caroline Weijers, ambassadrice des Pays-Bas en Tunisie, a fait remarquer que la Bonne gouvernance est devenue une des toutes premières priorités qui domine la réflexion et le débat dans les différentes sphères scientifiques, politiques publiques et managériales.
Elle a ajouté que l'essentiel de la question de la bonne confiance c'est que les gouvernants ont le devoir de rendre compte de leurs actions et les gouvernés ont le droit de les contrôler.
De son côté, Pr. Massoud Daher, universitaire libanais, a indiqué que la révolution tunisienne pour la liberté et la dignité a ouvert la voie vers l'ère de la démocratie dans le monde arabe, une ère qui était méconnue jusqu'à ces derniers mois avant l'émergence des mouvements de révolution dans plusieurs pays de la région.
Il a indiqué que les régimes arabes vivent, actuellement, une période de crainte face à un avenir incertain après de longues années de tyrannie et d'autoritarisme, ajoutant que ces régimes ont creusé leur tombe de leurs propres mains parce qu'ils ont fait naître les forces capables de les détruire de l'intérieur.
Incapables de réaliser le développement durable, d'édifier l'Etat de droit et des institutions et de garantir l'égalité et la justice, ces régimes n'ont pas pu empêcher les jeunes d'aspirer à la liberté et d'accéder au savoir par le biais des nouvelles technologies de l'information et de la communication, a fait remarquer le conférencier.
Et d'ajouter, alors que les partis et les organisations arabes ont échoué à combattre les régimes, la jeunesse arabe confrontée au chômage, à l'illettrisme, à la pauvreté et à la migration clandestine a réussi,
des avocats, des défenseurs des droits de l'Homme, des chercheurs, des juristes et des sociologues, ont pris part aux travaux du forum..
Les participants au forum ont été unanimes à dire que sur le plan économique, la bonne gouvernance entraîne l'emploi du politique pour l'intérêt public, la bonne gestion économique, la répartition équitable des richesses et la lutte contre la corruption laquelle est devenue monnaie courante dans les pays arabes et en Tunisie sous l'ancien régime. Sur le plan scientifique, rien n'empêche de signaler la résiliation du contrat entre la société des chercheurs et universitaires et le pouvoir politique qui a écrasé toute déontologie ou rationalité relative à ce secteur vital.


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