• Le mutisme de la tutelle, jusqu'à quand ? - Décidément, c'est le règne de l'anarchie, de la violence et même de l'insécurité. En effet, en raison de l'impunité notamment, les dérapages sont devenus le lot quotidien. Même le sport en a été sérieusement affecté comme ces scènes déplorables, voire honteuses qui se sont déroulées lundi après-midi, à la salle de gymnastique de la Cité des Jeunes d'El Menzah. Un groupe d'une vingtaine de personnes conduit par l'ex-entraîneur de l'EN Habib Bouallègue et ses fils Wajdi et Mehdi Bouallègue ont fait irruption dans la salle ; sachant que Habib Bouallègue vient d'être radié à vie par la Fédération alors que Wajdi a écopé d'un sursis, il y a un mois pour attitude inconvenante et des délits qui ne font nullement honneur au sport. Dépités par ces mesures, les Bouallègue étaient aux aguets pour saisir la moindre occasion dans le dessein de semer la panique. D'abord, une altercation ayant eu lieu samedi à la salle d'El Menzah entre l'entraîneur national des filles, Monia Hamdi et Wajdi Bouallègue, auteur d'une provocation suivie d'injures et de mots orduriers, devant tout le monde. Or, ce n'était que partie remise, car ce qui s'est passé lundi a failli tourner au drame. Des jeunes gymnastes entre 5 et 15, larmes aux yeux et incroyablement tétanisés par ces énergumènes(chaises arrachées, table d'officiels sérieusement endommagée). Une invasion ou plutôt une horde sauvage comme s'il s'agit d'une bagarre inter-quartiers.Alertés, par ces événements, les responsables de la FTG se sont précipités vers le Ministère des Sports. Entretemps, les fauteurs de troubles ont pris la poudre d'escampette, avant l'arrivée des lutteurs venus au secours des jeunes gymnastes. A notre avis, la tutelle aurait dû prendre les devants depuis belle lurette en sollicitant le ministère de l'Intérieur pour qu'un poste de police soit installé à la Cité Sportive des Jeunes d'El Menzah. Il y va de la sécurité des gens et aussi du sauvegarde des biens publics. Ceci dit, les Bouallègue qui continuent de défrayer la chronique, se sont avérés irrécupérables. Et dans ce cas précisément, le Ministère doit agir d'urgence. La Fédération qui s'apprête à réserver à Wajdi un sort similaire à son père, doit être sérieusement soutenue par la Tutelle. Sinon, les dérapages vont continuer de plus belle. Non, Messieurs, il est temps qu'on éradique une fois pour toutes, le virus même s'il a profondément propagé sous l'ancien régime, grâce à la protection d'anciens hauts responsables qui se reconnaîtront ! De toutes les façons, le président de la FTG, M. Fayçal Zemni a décidé de porter plainte et de recourir à la justice « Ce qui s'est passé est inqualifiable. J'ai la responsabilité de protéger ces jeunots. C'est dramatique. Il faut que les autorités agissent de concret » a signalé avec amertume M. Fayçal Zemni !!