Précieuse contribution du patron de la DNA à la reprise des arbitres Il y avait une semaine environ, Younés Selmi, le président de la direction nationale d'arbitrage présentait sa démission au bureau fédéral. Démission qu'il expliquait par l'état des lieux dégradé du football tunisien qui ne lui permet plus de s'acquitter convenablement de ses lourdes responsabilités. Quand, en début de semaine, les arbitres ont déclenché leur mouvement de protestation contre les conditions sécuritaires dans les stades et refusèrent de siffler les matches, au nombre de trois programmés mercredi et jeudi derniers dans le cadre de la mise à jour de la 16ème journée de la ligue 1 Younés Selmi était en mission au Maroc. Durant la période de son absence les membres fédéraux ne purent, malgré la débauche d'efforts qu'ils ont fournis, ramener les arbitres à de meilleurs sentiments ce qui a abouti au report de la mise à jour de la dite journée à des dates ultérieures. Toujours à la barre Pour la FTF Youssef Selmi, malgré sa démission, est toujours le président de la DNT. Pour deux considérations majeures : d'une part Il a présenté sa démission verbalement et non pas par écrit et par conséquent elle ne revêtait pas un caractère officiel. D'autre part et cette considération était de loin la plus importante, le bureau fédéral, à l'unanimité de ses membres, a refusé la démission de Younés Selmi . Ce dernier, égal à lui-même et la déontologie qu'il a de tout temps prônée, répondit présent à l'appel du devoir en continuant d'assumer ses responsabilités surtout que, par ces temps difficiles que traverse la compétition nationale, notre football a besoin plus que jamais de la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées par sa marche. Aussi a-t-il pesé de tout son poids pour que le bras de fer entre la FTF et le corps arbitral connaisse le dénouement heureux qu'on connait. Et ceci nous amène à nous demander si la contribution du président de la DNA dans la résolution de ce différend n'est-il pas finalement le signe d'un retour à de meilleurs sentiments de sa part ? Réponse de ce dernier : « Je dois d'abord préciser que je ne pouvais pas rester les bras croisés après la grave mésaventure qu'a vécue à El Gtar l'arbitre Imed Ktari et son assistant au cours du match El Gtar- Tamaghza. Ils furent en effet sérieusement pris à partie par le public après l'annulation à l'équipe locale d'un but irrégulier pour hors jeu des plus évidents. cette affaire a jeté à un moment donné de l'ombre sur mes relations avec le président de la FTF, Anouar Haddad. Mais le malentendu s'est rapidement dissipé. Reste maintenant à souligner que si les assurances sécuritaires qui ont été données aux arbitres seront respectées je continuerai à accomplir jusqu'au bout les responsabilités pour lesquelles sinon je ne peux pas assister en simple spectateur à d'éventuels dérapages dans les stades. En tout cas nous en serons bien éclairés à la lumières des conditions de déroulement des matches de cette journée qu'on peut qualifier de véritable test. »