• 3 des 5 criminels arrêtés Bizerte-Le Temps : La population de la ville de Bizerte qui est encore en émoi, depuis l'agression d'une jeune femme à l'arme blanche par un délinquant, vient d'être encore une fois bouleversée par un autre drame aussi horrible que le premier, dont fut victime un jeune lycéen de 18 ans qui a été assassiné à l'arme blanche. Le drame est survenu dans la nuit du lundi 16 mai, vers 22 heures, dans la zone touristique de la Corniche de la capitale du nord. Le jeune homme qui circulait à moto fut braqué par cinq jeunes délinquants. Une altercation entre ces jeunes et le lycéen qui n'a pas voulu leur céder sa moto a tourné au drame lorsque l'un des assaillants asséna au jeune lycéen un puissant coup de couteau qui a été fatal. Ils prirent la fuite en voiture, laissant le jeune agonisant dans une mare de sang. Malgré les secours d'urgence, il a succombé à sa blessure. Les inspecteurs de la brigade criminelle de Bizerte, sitôt alertés, ont vite déclenché les investigations pour démasquer le ou les tueurs. D'ailleurs, les inspecteurs chargés de l'enquête n'ont pas mis beaucoup de temps pour élucider ce crime odieux, en arrêtant dans la même nuit, soit quelques heures plus tard, trois des cinq auteurs du crime qui sont passés aux aveux. L'un d'eux, blessé, est sous surveillance à l'hôpital de Bizerte, alors que les deux autres acolytes identifiés sont encore en fuite. Malheureusement, Bizerte vit ces derniers jours un vrai cauchemar, non seulement par la multiplication des braquages et des agressions qui traumatisent la population mais surtout par la prolifération alarmante au sein des jeunes de la région du commerce illicite de différents types de drogues dont les plus dangereuses le Tranxene 50 et le Parkizol, retirés du marché depuis 2005, mais qui ont refait surface en grandes quantités. Mais le problème c'est que la situation a empiré dangereusement. Des amis du jeune décédé se sont insurgés et ont décidé de faire justice. Ils se seraient attaqués à des bars considérés à leurs yeux comme « le repaire des meurtriers » et un lieu regroupant les voyous et les gangsters. On parle même de quelques jeunes proches des milieux religieux qui auraient adressé des avertissements aux dépravés… En quelque sorte un appel à la raison et au respect des citoyens de Bizerte. Sauf qu'à l'heure où nous mettions sous presse, la fureur ne s'était pas encore apaisée.