*Un agent de police inculpé d'homicide volontaire Le 13 janvier, veille de la Révolution, un restaurateur a été abattu par des agents de police qui n'avait pas hésité à l'époque à tirer sans sommation sur tout ce qui bouge et même tout ce qui ne bouge pas. La sœur de la victime, avocate, a déposé ultérieurement une plainte pour homicide volontaire, contre ceux dont la responsabilité était engagée dans ces actes barbares, soit le président déchu, et son ministre de l'Intérieur, ainsi que les agents qui ont appliqué fidèlement les ordres de leurs supérieurs, mais qui sont néanmoins considérés comme complices. Aussi le procureur a-t-il ordonné l'ouverture d'une enquête,laquelle a abouti à l'inculpation de plusieurs agents dont l'un a été désigné comme étant celui qui a tiré presque à bout portant sur la victime. Il a été entendu dernièrement par le juge d'instruction qui l'a placé sous mandat de dépôt en attendant la suite de l'instruction.
* Amnistie fiscale instamment attendue Le 30 avril 2011, il y a eu un décret loi d'amnistie générale concernant tous les chèques sans provision, émis avant le 14 janvier 2011. Cela a bien entendu fait le bonheur de tous ceux qui ont été condamnés pour ce délit et dont certains restaient bloqués , sans pouvoir régulariser leur situation, et quand bien même ils auraient trouvé un terrain d'entente avec les bénéficiaires, la loi étant d'ordre public, ils ne pouvaient de ce fait échapper aux condamnations pénales dont ils faisaient l'objet. Aussi bien des affaires de chèques sans provision ont été apurées à la suite de ladite loi. C'est une des solutions de nature à aider à sortir de la crise économique et aider aussi bien les artisans que les hommes d'affaires à sortir d'un marasme économique qui a étouffé le pays durant le régime du président déchu, la corruption et les malversations de toutes sorte y aidant. Corrélativement, une amnistie fiscale est attendue. Ce qui permettra de résoudre bien des affaires de redressement fiscal, pendantes devant le tribunal. Cela permettra également aux commerçants et hommes d'affaires de respirer, notamment par la suppression des amendes et des condamnations fiscales, contre lesquelles des recours devant les tribunaux n'ont pas encore abouti. Par ailleurs, les procédures de recouvrement des crédits, risquent de mettre plusieurs sociétés en faillite. Une amnistie fiscale préconisant d'une part la réduction du quantum du crédit , et d'autre part un moratoire avec des délais raisonnables, permettront aux hommes d'affaires concernés de respirer et redonneront un souffle nouveau aux relations économiques d'une manière générale.