Le parti Afek Tounès a organisé samedi un meeting populaire à Nabeul en présence de nombreux militants du parti et d'organisations de la société civile. La section de Nabeul présidée par Hammadi Zine était à pied d'œuvre pour tenter de convaincre et de faire adhérer à leur cause la société civile et emballer la population nabeulienne venue nombreuse écouter leur programme et présenter ses préoccupations La salle était archi-comble de citoyens de tous âges. C'est aux alentours de 11 heures que Noomane Fehri du comité exécutif du parti Afak coordinateur chargé des élections et des adhésions s'est adressé à l'assistance en précisant que cette rencontre a pour objectif de sensibiliser nos adhérents sur le programme du parti, de se concerter avec eux afin de rendre le parti performant mais aussi sur un autre plan, de parler de nos objectifs « Faire passer au public le message politique, économique et social du parti et les informer de nos orientations générales ; nos positions par rapport aux questions d'actualité nationale, régionale et internationale ; échanger à travers l'écoute et la discussion sur des questions essentielles intéressant le citoyen où qu'il se trouve » c'est notre mission essentielle considérant que l'action politique est un moyen pour réaliser les aspirations du peuple tunisien et satisfaire ses revendications légitimes. Notre slogan est «solidarité et développement pour la dignité de tous». Nous voulons bâtir une Tunisie nouvelle démocratique, moderne et développée qui garantit la dignité, l'équité et l'égalité des chances ». Adnène Ayed coordinateur du parti à Nabeul devait prendre la parole pour présenter les grands traits du programme d'Afak « Être utile pour stopper la dégradation des conditions de vie du citoyen, défendre les droits du Tunisien sur les plans santé, enseignement et logement et assurer le développement du bien être de tous les Tunisiens sans marginalisation et sans exclusion », bref, « refonder une véritable démocratie républicaine » : c'est cette cause que plaide notre parti. Docteur Slim Hedoussa a ajouté que le parti Afak Tounes essaie aussi de bâtir une Tunisie nouvelle démocratique avec une redéfinition du rôle de l'Etat qui doit rester maître au niveau des secteurs sensibles et jouer un rôle de premier plan dans le développement des infrastructures tout en défendant le secteur privé qui doit être libre mais régulé par l'Etat. Nous devrons nous engager aussi à assurer une éducation de qualité et promouvoir un enseignement adapté au marché de l'emploi tout en encourageant l'initiative privée et l'investissement dans le savoir » Sabeur Sassi, un enfant de Nabeul, qui exerce au Maroc a tenu à prendre la parole pour appeler les compétences tunisiennes à retourner au pays et à soutenir la transition économique de la Tunisie « Nous sommes dit-il fin prêts pour investir plus en Tunisie qui a tous les atouts pour retrouver sa vitesse de croisière et décoller. Personnellement, j'inviterais plusieurs hommes d'affaires à venir s'implanter en Tunisie et booster notre économie » Pour un système de santé performant Prenant la parole, Maître Hichem Ben Hemida a appelé à l'instauration d'un régime visant la stabilité gouvernementale et s'appuyant sur l'indépendance et l'équilibre des pouvoirs, fondé sur des contrepouvoirs puissants et des mécanismes de contrôle, à l'instauration d'un Conseil constitutionnel fort et indépendant. Nous sommes pour un régime présidentiel -parlementaire qui sera issu de la constituante. Nous appelons également à la décentralisation et à des élections pour les conseils dans les régions. Sans oublier la création d'une cour constitutionnelle, un organe chargé d'assurer la primauté effective de la constitution ». Concernant la relation entre l'Etat et la religion, Maître Ben Hemida a précisé que la Tunisie est une république dont la langue est l'arabe et la religion l'islam, un Etat civil et citoyen. Dr Sahbi Fékih a évoqué la régression de l'enseignement en Tunisie en raison du budget limité alloué à l'éducation « Pour la réussite scolaire de chaque jeune, il nous faut un nouveau pacte éducatif entre les enseignants et la nation : refonte des rythmes scolaires et des programmes, amélioration de l'encadrement, revalorisation du métier d'enseignant et plus de budget . Bref, une restructuration de notre enseignement. La santé ajoute M Fékih est un acquis pour chacun, mais surtout un droit pour tous. Mais dans les faits de plus en plus de personnes ne peuvent accéder aux soins courants ; par manque de moyens mais aussi en raison du manque de médecins et de spécialistes dans certains départements. Aux inégalités sociales viennent s'ajouter les inégalités territoriales. A l'heure où l'on proclame le droit à la santé il est urgent et avec le concours des citoyens, les professionnels de la santé, des collectivités de refonder les bases d'un pacte social, de réinventer de nouvelles structures de santé dans nos régions et là je propose de reconstruire un système de santé performant, au service de tous les Tunisiens et de toutes les régions.