• La vague de grèves et de sit-in a provoqué l'arrêt de l'activité de 45 entreprises étrangères ou à participation étrangère et la perte de 3000 emplois (Rédaction TAP) - "L'entrée en production de 33 nouvelles entreprises étrangères après la révolution du 14 janvier et l'extension d'unités déjà en place (65 sociétés) sont de fortes preuves que les entreprises étrangères n'ont pas perdu confiance en le site Tunisie", a déclaré à la TAP, M. Noureddine Zekri, directeur général de l'Agence de Promotion de l'Investissement Extérieur (FIPA). Après la chute du régime Ben Ali, 60 délégations d'investisseurs étrangers venant de plusieurs pays (USA, Grande Bretagne….) et 15 entreprises internationales actives dans l'outsourcing ont visité la Tunisie pour s'informer du nouveau climat d'affaires, a-t-il précisé. "La Tunisie nouvelle" offrira aux investisseurs étrangers, un climat d'affaires sain et mettra fin aux obstacles auxquels ils se heurtaient auparavant", a-t-il affirmé, indiquant que tous les indicateurs augurent de bonnes perspectives pour les IDE en Tunisie (investissements directs étrangers). Deux jours avant l'ouverture du "Forum de Tunisie sur l'Investissement 2011" (16 et 17 juin à Gammarth), le responsable a déclaré que "Ce rendez-vous permettra de promouvoir une nouvelle image de la Tunisie post-révolutionnaire, et mettra en exergue les nouvelles opportunités en matière d'attraction des IDE". "L'investissement dans un environnement "démocratique et pluraliste" donnera plus de crédibilité au site Tunisie et à son climat d'affaires" a-t-il encore ajouté. "Tunisia Investment Forum" s'est fixé pour objectif de rectifier l'image véhiculée par certains médias étrangers sur la situation sécuritaire en Tunisie (manque de sécurité, grèves, sit-in...) au cours de cette période, a indiqué M. Zekri. "Ces médias n'ont pas évoqué, en parallèle, la reprise, après seulement deux semaines d'interruption après les 14 janvier, des activités des entreprises étrangères installées dans le pays". Selon le responsable de la FIPA, 1000 participants dont 320 étrangers représentant 26 pays, prendront part au forum. " C'est un signe révélateur de la confiance dont jouit la Tunisie auprès des investisseurs internationaux ", a-t-il estimé. Interrogé sur l'impact de la vague de revendications salariales sur les entreprises étrangères, le DG de la FIPA a souligné que ces dernières ont réagi positivement, en améliorant la situation sociale de leurs employés, sans attendre les prochaines négociations et ce dans les limites de leurs moyens. Il a appelé, à cet effet, à prendre en considération les efforts faits par ces sociétés, lors des négociations sur les augmentations salariales, pour préserver leurs équilibres financiers". Il a relevé la nécessité de mettre fin aux grèves et aux sit-in pour éviter de voir les entreprises, quitter la Tunisie vers d'autres sites d'investissement. Après le 14 janvier 2011, la vague de grèves et de sit-in a provoqué l'arrêt de l'activité de 45 entreprises étrangères ou à participation étrangère, sur un total de 3200 entreprises implantées en Tunisie. Ces entreprises employaient environ 3000 personnes. Les grandes entreprises n'ont, quant à elles, pas quitté le pays.
Cours des matières Le brut au-dessus des 119 dollars (CercleFinance.com) - Aux environs de 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance juillet demeurait stable 119,1 dollars quand le WTI américain de même livraison cédait 0,2% à 97,1 dollars. Nombreux sont les facteurs qui se conjuguent pour soutenir les prix du brut. Certes, il ne faut pas les chercher du côté des anciens pays industrialisés, avec le ralentissement économique observé aux Etats-Unis qui explique en bonne partie la baisse du WTI et la poursuite de la crise souveraine en Europe. En revanche, les derniers indicateurs d'activité en provenance de Chine sont toujours orientés favorablement : la demande de pétrole de ce grand pays émergent, corollaire de sa croissance économique, continue de progresser. Cet élément fait écho aux propos alarmistes et répétés de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) selon lesquels l'offre de brut est insuffisante et conduit à des prix élevés dommageables à la croissance.
Or : l'once en repli (CercleFinance.com) - Pourtant considérée comme une valeur refuge, l'once d'or ne profite guère de la nouvelle dégradation de la note de la dette souveraine grecque. Au terme du premier fixing de ce mardi sur le marché de Londres, l'once cotait 1.519 dollars (- 7,2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) ainsi que 1.052,08 euros (- 8,7 euros). Pour les investisseurs, tout accroissement entre l'écart de rémunération de l'or (soit 0, le métal ne générant aucun revenu) et les produits de taux (soit 1,25% à ce jour pour le taux à un an de la BCE) joue contre le métal jaune