C'est le cri chargé d'angoisse et de larmes, que la communauté internationale et les associations des droits de l'Homme du monde entier ne cessent d'adresser au Dr. Bachar Al Assad, président de Syrie: S'il vous plaît, arrêtez de tuer votre peuple ! Nos écrans de T.V, sont envahis, submergés par les images des manifestants désarmés et pacifiques qui tombent quotidiennement par dizaines sous les balles de l'armée et des milices syriennes. Le système politique actuel s'enfonce de plus en plus et de jour en jour dans la répression la plus aveugle de l'histoire du 21ème siècle. Combien faudra-t-il de victimes, de morts et de blessés… pour rassasier la faim et la soif de sang de cette machine infernale digne des temps bibliques les plus sombres. Les prisons syriennes n'arrivent plus à « loger » les militants de la liberté arrêtés par milliers… ! A quand la fin de ce calvaire indigne… notre capacité d'absorption des images des corps meurtris, mutilés, ensanglantés, de manifestants enchaînés… nus, a atteint les limites extrêmes du supportable. Les dirigeants syriens sont-ils conscients de ce que l'Histoire leur réserve après tout cela ! Savent-ils, où ils seront classés dans la nomenclature des acteurs politiques de la planète. Tout cela pourquoi… bon Dieu ! Pour quelques années de plus au pouvoir après plus de 10 ans pour le jeune Président ! Pour la magistrature suprême… et quelle drôle de magistrature celle qui aura pour socle un cimetière de martyrs pour la liberté et des prisons à perte de vue pour abriter les élites du peuple syrien par milliers ! Faut-il tuer tout le peuple syrien et emprisonner ce qu'il en reste pour que les dirigeants de ce système totalitaire unique dans le monde arabo-musulman arrête sa machine de destruction massive ! Mais, à ce moment, à quoi servirait le gouvernement… à gouverner quoi… le néant ou comme le suggère Hannah Arendt, dans ses essais sur le système totalitaire : le désert ! Pourtant, la Syrie éternelle et son peuple rayonnant de civilisation millénaire et de culture ne méritent pas tout cela. Même si on accepte la thèse officielle du « complot » rien ne justifie un tel degré de répression interne, de mémoire d'homme. Y aura-t-il encore une mince… petite chance pour arrêter le massacre et réformer le système ! Il faut la saisir. Si elle existe qu'on s'y accroche de toutes nos forces pour donner l'occasion à la vie de reprendre son cours et à la Syrie de renaître de cette tragédie immense. Les grandes puissances peuvent jouer un rôle d'apaisement, la Russie surtout et la Turquie qui sont liées d'amitié avec le régime syrien doivent redoubler d'efforts pour convaincre le Président syrien de privilégier la réforme et d'arrêter la répression de son peuple. Dieu, faites que ça cesse ! On n'en peut plus ! Si c'est cela être Arabe : J'ai honte ! K.G