Le Club Africain sera le dos au mur ce dimanche face à l'ASEC d'Abidjan. Seule une victoire pourrait satisfaire les coéquipiers de Dhaouadi appelés à s'imposer à Tunis et ramener au moins un match nul du Nigéria où ils auront à croiser le fer avec Kaduna United lors de la dernière journée de ce mini-championnat. Une mission difficile mais guère impossible pour une équipe dont le fond de jeu s'est amélioré au fil des rencontres et à laquelle seules les victoires ont manqué. L'adversaire des clubistes est depuis hier à Tunis. Il s'est entraîné en fin d'après-midi et aura à découvrir la pelouse du stade olympique d'El Menzah cet après-midi au cours d'une séance qui se fera à l'heure du match. L'apport des supporters… Sauf surprise de dernière minute, les supporters qui auront la possibilité de suivre la rencontre de dimanche à partir des gradins seront dix mille. Un nombre considérable mais qui se doit de supporter ses joueurs de la première à la dernière minute de la rencontre. il faudrait éviter aux joueurs la pression négative, celle d'une galerie pressée qui ne pardonne rien et commence à huer les siens dès le premier contrôle de balle ratée. On les a vus faire autant lors de la dernière sortie des « Rouge et Blanc » ponctuée par un nul blanc. On l'a dit dans nos précédentes éditions, Messâadi sera absent. Ce forfait contraindra Benzarti à recourir au tchadien qui n'est guère en odeur de sainteté avec son entraîneur. ça sera une belle occasion pour le joueur de prouver qu'il vaut bien quelque chose sur le plan technique et ainsi justifier la somme d'argent dépensée par ses dirigeants pour permettre son passage au parc A. Benzarti a axé sa préparation sur le plan offensif. Il est vrai qu'un faux-pas signifierait l'élimination des clubistes de la course aux demi-finales de la coupe de la CAF.
Eviter la crise
Tout ne va pas trop bien au Club Africain. Des problèmes de tout ordre et surtout une ambiance interne qui n'incite guère à l'optimisme. On entre et on sort du parc comme dans un moulin à vent avec à la clé des dirigeants qui n'éprouvent aucune gêne quand il s'agit de dire du mal d'un autre responsable. Il faudrait une main de fer pour mettre de l'ordre et c'est au président du club Jamel Atrous de prendre ses responsabilités et mettre chaque dirigeant devant ses responsabilités et lui délimiter son territoire pour qu'il n'y ait pas des dépassements…quoi qu'il en soit, une victoire devrait donner plus de temps au responsable clubiste pour éviter les débordements vécus ces dernières semaines.