Le comité directeur de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l'Homme (LTDH) a réitéré ses "positions constantes" de défense de la liberté de penser, d'expression, de création, de croyance et d'exercice de cultes religieux, dénonçant "tout ce qui est de nature à porter atteinte à ces libertés sous quelque forme que ce soit dans le but de les confisquer". Il condamne, dans un communiqué, les agressions visant les créateurs et des professionnels de l'information, appelant, également, au respect des établissements éducatifs et universitaires, suite aux actes de violence survenus à la faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse. Le comité directeur de la LTDH exprime, d'autre part, sa vive préoccupation "de la poursuite du phénomène de la torture" ainsi que "du manque d'intérêt des autorités de transition d'assurer le suivi de la situation des blessés de la révolution et des familles des martyrs" appelant à "s'occuper sérieusement de ce dossier". Il a fait part, par ailleurs, de sa satisfaction de l'avancement de la campagne électorale notamment à la lumière des résultats fournis par l'Observatoire national des élections créé par l'ISIE dans le cadre d'une coalition d'associations. Elle a relevé avoir enregistré certains dépassements relatifs aux campagnes de dénigrement visant des membres de la LTDH et des militantes de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD).