Des enfants, élèves d'écoles tunisiennes ayant participé au jeu-concours littéraire Philippe Senghor, ont été les invités d'une réception offerte le 7 octobre, en sa résidence, par l'ambassadeur de France en Tunisie, M.Boris Boillon, à l'occasion de la remise des prix du concours scolaire Philippe Senghor ; ces récompenses comportaient, bien entendu, des livres en profusion. La cérémonie s'est déroulée en présence de Mme Anouilh d'Harcourt, présidente du concours, et de M.Samir Marzouki, Président de l'Association tunisienne pour la Pédagogie du Français (ATPF), ainsi que d'enseignants et diverses éminences grises de la francophonie. Trente-cinq manuscrits à départager Hôte d'un concours qui se déroulait pour la première fois hors de France, la Tunisie avait accueilli, en avril 2011 à Hammamet, le jury international composé de vingt-deux enfants de pays francophones. Encadrés par des enseignants, les enfants se sont penchés sur trente-cinq manuscrits en provenance d'Algérie, Bénin, Cambodge, Haïti, Maroc, Ouzbékistan, Québec, Roumanie, Sénégal, Togo, Tunisie pour en sélectionner les meilleurs, dignes d'être publiés dans un recueil. S'adressant à des élèves ayant en partage la langue française, le jeu du concours consiste à raconter et illustrer par des dessins une histoire commencée par un écrivain. Pour cette édition 2010-2011, le point de départ avait été donné par l'écrivain scénariste haïtien, Dany Laferrière. Imprimé en Tunisie, l'ouvrage réalisé au terme du concours va connaître une diffusion qui portera sa "touche tunisienne" en Algérie, Bénin, Cambodge, Haïti, Maroc, Ouzbekistan, Québec-Canada, Roumanie, Sénégal, Togo, pays dont sont originaires les élèves contributeurs. La Tunisie marquera également sa forte présence lors de la prochaine édition du concours. C'est, en effet, à la romancière tunisienne Emna Bel Hadj Yahia qu'échoient l'honneur et le privilège de lancer le début de l'histoire sur laquelle va rebondir l'imagination des enfants de la francophonie à travers le monde, l'an prochain.