Les pluies diluviennes qui ont frappé le pays entre samedi et dimanche matin ont permis d'établir des records de pluviométrie dans plusieurs régions en faisant beaucoup de dégâts nombreux dégâts sont à signaler. Ezzahra était l'une des villes les plus touchées par ces fortes pluies automnales. Dimanche 30 octobre, de grandes quantités de pluies se sont abattues dès les premières heures du matin sur la ville d'Ezzahra (banlieue-sud), causant l'inondation de plusieurs rues et le débordement des plaques d'égouts, ce qui a provoqué un grand embarras aux riverains qui voulaient sortir de leur domicile pour aller faire des courses ou vaquer à leurs activités ordinaires, la circulation étant difficile et quasi impossible dans certaines rues, notamment au niveau de la Rue Farhat Hached, Jilani Marchand et Habib Thameur et surtout aux deux ronds-points de l'Avenue de l'environnement. Il est à signaler que ces crues provoquées par les toutes premières pluies d'automne ne constituent plus une surprise pour les habitants d'Ezzahra qui sont habitués chaque année à voir leur ville inondée en cette période de l'année qui suit les grandes chaleurs d'été. Autant les gens sont joyeux d'avoir reçu enfin les eaux du ciel après plusieurs mois d'attente, autant ils sont gênés du désagrément dû à ces premières pluies qui envahissent les rues de la ville et perturbent la circulation des voitures et le déplacement des piétons. Cependant, les autorités municipales n'ont pas procédé à des travaux d'assainissement et d'aménagement des différentes canalisations d'eaux pluviales pour en dégager les déchets qui s'y sont accumulés durant la saison d'été et les préparer à recevoir les grandes quantités d'eau fournies par les fortes pluies de l'automne. Ces travaux n'ont malheureusement pas été faits, étant donné les circonstances exceptionnelles dans lesquelles se trouve actuellement la municipalité d'Ezzahra où la délégation spéciale récemment désignée semble avoir d'autres chats à fouetter et semble débordée, étant occupée par d'autres services jugés prioritaires. Pourtant, les mesures relatives à la protection de la ville des inondations sont primordiales, sachant que depuis plusieurs dizaines d'années, c'est toujours le même problème qui se pose aux autorités municipales qui semblent perdre leur capacité d'y faire face et d'apporter les solutions radicales à ces eaux pluviales qui envahissent chaque année les rues de la ville dès les premières pluies d'automne. Il parait que la ville d'Ezzahra a besoin de renouveler l'infrastructure routière dans plusieurs zones de la ville où certaines rues sont très basses et le système de canalisation des eaux est vétuste et demande d'être rénové afin de prémunir la ville des inondations causées par les pluies torrentielles qui tombent surtout en fin d'été et au début de l'automne. Le temps est venu de réadapter cette infrastructure aux phénomènes météorologiques, souvent extraordinaires, devenus récurrents à cause du réchauffement climatique qui rend la ville d'Ezzahra de plus en plus vulnérable. L'expérience a montré que chaque année les toutes premières pluies sont accompagnées par des inondations dans plusieurs artères de la ville, d'où la nécessité d'agir immédiatement ! Si l'actuelle équipe municipale n'est pas en mesure de traiter ce phénomène, pour une raison ou une autre, espérons que le prochain conseil municipal qui sortira des prochaines élections municipales prendra ce problème au sérieux : un réaménagement total des infrastructures routières de la ville d'Ezzahra est à entreprendre. Espérons-le ! Hechmi KHALLADI sihem [email protected]