Les faits de cette affaire remontent au 23 juin 2005 quand les agents de la protection civile ainsi que la police ont été alertés de la survenue d'un grave accident de la route qui aurait fait un blessé. Transportée à l'hôpital, il s'est que les traumatismes de la victime provenaient d'une agression qui lui a occasionné un taux d'incapacité dépassant les 23%. Suite à l'enquête menée, la femme du blessé affirma que son époux n'a pas été percuté par une voiture, mais il a été violemment attaqué par un énergumène qui l'a agressé avec une barre de fer. Sujet à des crises d'hystérie, et souffrant d'une maladie mentale, son époux suivait scrupuleusement un traitement quotidien. Le jour des faits, il se dirigea vers le café du quartier, où il rencontra l'accusé, avec lequel il avait des démêlés antérieures. De fil en aiguille, une querelle éclata entre les deux hommes qui en vinrent aux mains, aux insultes et aux injures. L'accusé ne tarda pas à s'emparer d'une barre de fer, et à asséner des coups terribles sur la tête et le bras de la victime, pour lui causer un taux d'incapacité permanente de plus de 23%. Arrêté et déféré devant la justice, il a été accusé de violences graves et avec un objet contondant. Toutefois, celui-ci a trouvé le moyen de nier en bloc les faits qui lui étaient reprochés malgré sa confrontation avec la victime et les témoins. La cour s'est retirée pour délibérer.